Portefeuilles numériques, cartes prépayées, paiement fractionné : deux études récentes permettent d’y voir plus clair sur les moyens de paiement qui vont s’imposer dans un avenir proche… ou deviennent déjà très répandus !

Freins à l’achat en ligne : impacts d'un paiement trop complexe

Deux études complémentaires mettent en évidence la préférence pour des moyens de paiement digitaux, à la fois faciles d’utilisation et parfaitement sécurisés. 

Motivation et freins d’achat : les moyens de paiement digitaux plébiscités 

Selon une étude YouGov, les Français privilégient les moyens de paiement digitaux lors de leurs achats. La carte bancaire reste le premier de leurs choix pour les paiements en ligne ponctuels. Elle est ainsi sélectionnée par 42% d'entre eux. Viennent ensuite les portefeuilles numériques (22%).  

Quels sont les freins d’achats pour les acheteurs ?

Ce que recherchent en priorité les consommateurs français, c’est la simplicité. Les moyens de paiement digitaux sont d’abord recherchés pour leur facilité d’utilisation. A contrario, les consommateurs hexagonaux n’hésitent pas à abandonner un processus d’achat s’ils estiment que le paiement devient trop complexe. Près de sept Français sur dix (69%) déclarent ainsi abandonner leur achat si leur mode de paiement préféré n'est pas proposé.  

L'enquête indique en outre que la sécurité joue un rôle important pour les consommateurs français. Selon l’enquête YouGov, 42% d’entre eux évoquent la promesse d'une plus grande sécurité comme le facteur le plus important qui les pousserait à essayer un nouveau mode de paiement. 

Les e-commerçants ont conscience de cet enjeu sécuritaire. Une étude Lyra consacrée au paiement de demain montre ainsi que la sécurité est l’enjeu n°1 pour les marchands, devant l’accès à des moyens de paiement innovants, la meilleure centralisation des données de paiement, la capacité à proposer un parcours d’achat fluide ou encore la gestion d’une plus grosse volumétrie de paiements. Plus précisément, les priorités en matière de sécurité sont les suivantes : 

 La conformité avec les réglementations de protection des données (62%) 

La sécurité des données clients (59%) 

La mise en accord avec les réglementations spécifiques par pays (23%) 

Sécurité de paiement : les wallets en première ligne 

Alors, comment paiera-t-on demain ? L’étude Lyra, menée auprès de décideurs dans les entreprises, permet de se faire une idée. 65% des décideurs interrogés mettent en avant les portefeuilles numériques (ou wallets). Dans le contexte de généralisation des usages mobiles, ces moyens de paiement permettent en effet de combiner les objectifs de simplicité et de sécurité. La carte bancaire traditionnelle, elle, arrive en dernière position avec 31%. Entre les deux, on trouve ex aequo la carte prépayée (51%) et le paiement en plusieurs fois (51%). 

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D’ici à la fin de l’année, les échéances fiscales vont se succéder. Mise à jour de votre taux de retenue à la source, correction en ligne de la déclaration de revenus… quelles sont les dates incontournables ?

Impôts 2023 : dates et calendrier des échéances à ne pas louper d’ici la fin d’année

Que se passe-t-il après la date limite de déclaration d’impôt 2023 ?

Grâce aux informations de votre déclaration de revenus effectuée au printemps 2023, l’administration fiscale est en mesure de calculer votre nouveau taux de prélèvement à la source. Cette mise à jour a eu lieu le 1er septembre, permettant à votre employeur d’ajuster le montant de la retenue à la source qu’il effectue sur votre salaire. 

Sachez que vous avez aussi la possibilité, tout au long de l’année, d’ajuster vous-même votre de prélèvement à la source. Cette démarche est notamment conseillée en cas de changement de situation familiale (séparation, naissance d’un enfant…) ou de variation importante de vos revenus. Le taux de prélèvement à la source peut être modulé à la hausse comme à la baisse.

Comment se passe le paiement des impôts 2023 ? 

En cas de trop-perçu, l’administration fiscale vous a restitué un montant versé directement sur votre compte bancaire. En revanche, s’il reste un reliquat à payer, ce dernier est prélevé sur votre compte bancaire : 

En une seule fois si votre solde d’impôt sur le revenu est inférieur ou égal à 300€ 

En 4 prélèvements d’un montant égal en septembre, octobre, novembre et décembre si le solde dépasse 300€ 

Le début des prélèvements débute le 25 septembre. Pour savoir si vous êtes concerné, vous pouvez consulter l’échéancier avec dates et montants des prélèvement qui est précisé, le cas échéant, sur votre avis. 

Parallèlement, l’automne est marqué par le prélèvement sur votre compte bancaire de la taxe foncière, si elle n’est pas mensualisée. En 2023, ce prélèvement est programmé pour le 26 octobre. 

Anticipez les éventuels prélèvements à venir en vous assurant que votre compte est suffisamment provisionné ! 

Impôt sur le revenu 2023 : dernière chance pour corriger votre déclaration 

 Le 7 décembre correspond à la date de fermeture de l’outil de correction en ligne de la déclaration de revenus. Vous avez donc jusqu’au 6 décembre pour modifier les éléments que vous avez déclarés au printemps !

Certaines informations ne peuvent pas être corrigées à l’aide du service de déclaration en ligne : changement de situation familiale, mise à jour de l’état civil, modification de la désignation d’un tiers de confiance, changement d’adresse ou ajout/modification de l’adresse d’un étudiant. 

Pour rappel, vous avez la possibilité de corriger votre déclaration de revenus en ligne même si vous avez bénéficié de la déclaration automatique. Il vous suffit de vous connecter à votre espace personnel sur le site Impots.gouv.fr, puis de cliquer sur le bouton « Accéder à la correction en ligne ». Après modification des éléments erronés, un message de confirmation vous est adressé. Un nouvel avis d’imposition sera émis, avec éventuellement un dégrèvement.

Pour mettre de l’argent de côté régulièrement, les méthodes les plus simples sont parfois les plus efficaces ! Exemple avec la méthode des enveloppes.

Cash stuffing ou la méthode des enveloppes : comment ça marche ?

Pour payer vos dépenses quotidiennes, vous avez l’habitude de prélever de l’argent sur votre compte au coup par coup ? Afin de mieux maîtriser vos finances personnelles, vous pouvez également procéder d’une autre manière… 

C’est quoi le cash stuffing ou méthode des enveloppes ? 

La méthode des enveloppes est également appelée cash stuffing. Si elle est aussi efficace, c’est parce que cette technique permet de mieux se rendre compte des sommes allouées à chaque poste de dépenses par mois. Et elle permet de visualiser directement quand le budget mensuel pour tel ou tel type de dépense est dépassé. 

Bon à savoir 
Connaissez-vous la règle des 50/30/20 ? On fait le point dans notre article complet pour un budget équilibré en toutes circonstances ! 

Comment économiser avec des enveloppes ? 

Alors, en quoi consiste la méthode des enveloppes ? Concrètement, vous retirez en début de mois des espèces au distributeur. Vous répartissez ensuite ce budget mensuel global dans différentes enveloppes, en fonction de ce que vous avez prévu de dépenser : 200€ pour les courses, 100€ pour le carburant, 50€ pour l’habillement, 50€ pour les sorties, 50€ pour l’épargne sur un livret A ou un livret développement durable et solidaire (LDDS), 10€ pour l’abonnement de streaming audio… Bien entendu, le montant attribué à chaque dépense varie d’un foyer à l’autre.  

À vous de définir ensuite les règles de gestion de vos différentes enveloppes budget. Vous pouvez par exemple vous autoriser à puiser dans une enveloppe correspondant à une dépense facultative (ex. les sorties) si vous avez dépassé le budget alloué à une dépense considérée comme essentielle (ex. l’alimentation).

Bon à savoir 
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Comment gérer mon budget ? Les astuces pour économiser 

Pour appliquer correctement la méthode des enveloppes, vous devez également penser à revoir votre budget régulièrement. Le montant que vous déposez dans chaque enveloppe doit en effet être réaliste. Si vous constatez que vous dépassez le montant inscrit sur une enveloppe plusieurs mois d’affilée, c’est le signe que vous devriez remettre votre budget mensuel à plat. Pour vous aider, vous pouvez notamment mettre en place un tableau de suivi de budget. 

Finalement, la méthode des enveloppes doit aussi vous permettre d’épargner. Il est ainsi fortement recommandé de créer une enveloppe « épargne » et de la remplir régulièrement. Au bout d’un an, vous serez sans doute surpris de découvrir la somme que vous serez parvenu à épargner ! 

Dans le cadre de la loi Agec, un nouveau label permettra d’identifier les acteurs de la chaîne alimentaire les plus actifs en matière de lutte contre le gaspillage. Un nouveau repère pour les consommateurs qui souhaitent s’engager !

Label national anti-gaspillage alimentaire : décryptage

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la France a fixé dans la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, des objectifs de réduction d’ici 2025 et 2030. Le label national anti-gaspillage alimentaire (ou label anti-gaspi) est un des leviers pour atteindre ces objectifs et mieux guider les consommateurs. 

Label anti-gaspi : retour sur la loi anti-gaspillage

Promulguée le 10 février 2020, la loi anti-gaspillage (ou loi Agec) est articulée autour de 5 axes principaux :  

Lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire  

Agir contre l’obsolescence programmée  

Dans ce cadre, le texte entend lutter plus spécifiquement contre le gaspillage alimentaire de plusieurs manières : réduction du gaspillage dans la distribution alimentaire et la restauration collective, obligation pour les grossistes de donner leurs invendus aux associations, information du consommateur sur la possibilité de consommer un produit y compris au-delà de la date de péremption… 

Que signifie le nouveau label anti-gaspi ? 

Et, parmi les actions concrètes prévues par la loi, il y a la création d’un label national anti-gaspillage alimentaire. Doté d’un logo spécifique, ce label est délivré par des organismes agréés et est une marque détenue par l’Etat. Il se décompose en trois niveaux : 1 étoile, 2 étoiles ou 3 étoiles.   

Ce dernier niveau signale un engagement « exemplaire » de la part de l’acteur de la filière alimentaire. Cela signifie que l’établissement a engagé un certain nombre d’actions significatives : amélioration de la gestion des commandes et des stocks, sensibilisation du personnel aux bonnes pratiques anti-gaspi, promotion du don comme solution de gestion de ses invendus… 

Pour aller plus loin, découvrez le bonus réparation. Depuis le 1er juillet 2023, cette aide est multipliée par deux et de nouvelles réparations sont éligibles ! 

Quand sera lancé le nouveau label anti-gaspi ?

Le label sera déployé en deux temps : 

D'ici 2025, le label sera d’abord mis en place dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective.  

D'ici 2030, le label anti-gaspi sera ensuite étendu aux domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale.

D’après le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, les pertes et gaspillages alimentaires représentent en France 10 millions de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros. Ce gaspillage peut se constater à chacune des étapes de chaîne alimentaire. D’après l’Ademe, on observe ainsi 32% de gaspillage en phase de production ; 21% en phase de transformation ; 14% en phase de distribution ; et 33% en phase de consommation.  

La création du label anti-gaspi est un moyen, pour les consommateurs, d’identifier notamment les distributeurs (supermarchés, hypermarchés…) les plus actifs dans la lutte contre le gaspillage. Soyez attentif au moment de faire vos courses ! 

Depuis quelques années, les marques textiles développent la précommande à vitesse grand V. Quels sont les avantages de ce système ? Et en quoi permet-il de contribuer à un modèle de consommation plus durable ?

Des vêtements en précommande pour éviter le gaspillage textile

Selon l’Ademe, l’industrie textile est une des plus polluantes au monde. Elle génère ainsi 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 par an (vêtements et chaussures). Le textile représente le troisième secteur consommateur d’eau sur la planète, juste derrière la culture de blé et de riz. En Europe, on se débarrasse de 4 millions de tonnes de textiles. Il devient donc urgent de trouver les moyens de réduire le gaspillage textile. 

La précommande repose sur un concept simple. Au lieu de produire des vêtements et de les commercialiser ensuite, les marques textiles lancent un appel aux clients en amont de la production. Ces derniers peuvent ensuite faire leur choix parmi les différentes options proposées et valider leur achat. Ils recevront leur produit quelques semaines à quelques mois plus tard. 

Ce modèle a plusieurs atouts. La précommande permet, tout d’abord, de limiter le gaspillage textile. En inversant l’acte de production et l’acte d’achat, les marques ont la certitude de vendre la quantité exacte produite. La précommande est généralement associée à de plus petites séries, ce qui contraste avec les importations massives venues d’Asie ou d’ailleurs. 

De plus, les marques concernées se concentrent souvent sur des pièces textiles intemporelles et fabriquées à partir de matières de qualité – elles mettent parfois en avant les « essentiels ». Les clients sont ainsi invités à se composer un vestiaire qu’ils conserveront pendant plusieurs années, à l’opposé de la fast fashion et de ses renouvellements de collections quasi-hebdomadaires. 

Enfin, les clients qui acceptent d’acheter en précommande sont souvent enclins à consacrer un budget plus élevé que d’habitude à leur achat. La précommande permet alors, pour certaines marques, de relocaliser leur production en France ou en Europe. 

Un autre moyen de réduire la surconsommation dans l’industrie textile, c’est la seconde main. Et si vous aussi, vous vous lanciez ? 

Consommation durable et précommande : bienvenue dans l’ère de la slow fashion 

 Le système de la précommande connaît une véritable accélération depuis 2015. Elle s’inscrit dans la tendance de la slow fashion, par opposition à la fast fashion décrite un peu plus haut. En substance : on consomme uniquement les textiles (vêtements et chaussures) dont on a vraiment besoin, on ne renouvelle sa garde-robe qu’en cas de besoin, on prend le temps de choisir et on accepte de patienter un peu plus longtemps avant d’être livré de sa commande si cela permet de mieux consommer. 

Au-delà de la précommande, quelques gestes simples permettent de réduire votre consommation textile. Pensez à entretenir vos vêtements correctement afin qu’ils durent plus longtemps. Pour cela, pensez à bien consulter les étiquettes avant le lavage et préférez réparer vos vêtements usés plutôt que de les jeter. Et, lorsque cela devient véritablement indispensable, prenez le temps de trier vos vêtements et de les déposer dans les points de collecte afin d’en favoriser le don, le recyclage ou bien la destruction dans des conditions appropriées ! 

Comme chaque année, au 1er août, les taux de vos livrets réglementés sont révisés. Quels sont les changements pour votre épargne en cette rentrée ?

Livret A, LDDS, LEP : point sur les livrets d'épargne réglementés

Compte tenu de la forte hausse des prix en 2022, les taux des livrets dits réglementés (livret A, livret développement durable et solidaire, livret d’épargne populaire) avaient été revus plusieurs fois à la hausse. 

Le taux du livret A maintenu… et toujours très attractif 

Compte tenu de ces nombreuses hausses, c’est donc une pause qui a été décidée concernant le livret A et son cousin, le livret développement durable et solidaire (LDDS), dont le taux est aligné sur celui du livret A. Et c’est une bonne nouvelle pour les épargnants. Car, avec un taux de rémunération fixé à 3%, le livret A a rarement été aussi attractif au cours des dernières années. Pour rappel, il s’agit d’un placement sans risque, entièrement disponible et dont les gains sont exonérés d’impôt. 

Autre nouveauté confirmée par l’arrêté du 28 juillet 2023 : ce taux de 3% s’appliquera jusqu’en janvier 2025. De quoi apporter de la visibilité aux épargnants qui se demandent quel(s) support(s) d’épargne privilégier et doivent arbitrer entre plusieurs placements.  

Parallèlement, le taux du livret d’épargne populaire (LEP) reste globalement stable. Son taux de rémunération est de 6% depuis le 1er août 2023, contre 6,1% auparavant. Ce placement, réservé aux ménages domiciliés fiscalement en France et ayant des revenus modestes, est donc particulièrement intéressant. Les épargnants ne s’y trompent d’ailleurs pas. Le nombre de LEP est ainsi passé de 6,9 millions fin 2021 à 9,7 millions en mai 2023. 

Et la tendance devrait se poursuivre. Le gouvernement a en effet souhaité apporter un coup de pouce aux ménages qui ont un budget serré. Le 1er octobre 2023, le plafond du LEP passera ainsi de 7 700€ à 10 000€. Ce plafond est calculé hors intérêts. Les pouvoirs publics entendent atteindre la barre symbolique des 12,5 millions de LEP à horizon d’un an. 

Evolution des taux : les livrets toujours aussi incontournables en période d’inflation 

Les livrets d’épargne restent donc toujours aussi incontournables dans votre patrimoine financier. La raison de leur succès ? Ils combinent à la fois rendement et sécurité. Dans le contexte actuel d’inflation, mieux vaut donc placer son épargne de précaution sur des livrets de ce type, plutôt que de laisser son argent « dormir » sur un compte courant. 

Seul inconvénient : ces livrets voient leur fonctionnement encadré par l’Etat. Ils sont donc soumis à des plafonds (22 950€ pour le livret A et 12 000€ pour le LDDS). Que faire si vous avez atteint le plafond de vos livrets ? Vous pouvez notamment vous tourner vers les livrets bancaires. Si les gains de ces derniers sont taxés (flat tax de 30%), ils représentent une bonne alternative. 

Bon à savoir
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Usurpation d’identité, fraude en ligne : de nombreuses situations peuvent conduire à un piratage du compte bancaire. Le point sur les formalités et les bonnes pratiques pour éviter les arnaques.

Compte bancaire piraté : comment réagir ? - BforBank

Usurpation d’identité, fraude en ligne : de nombreuses situations peuvent conduire à un piratage du compte bancaire, même si elles ne sont pas fréquentes. Le point sur les formalités et les bonnes pratiques pour éviter les arnaques.

Selon une étude UFC-Que Choisir, c’est la carte bancaire qui est à l’origine de la fraude dans la majorité des cas1. Pourtant, le compte bancaire lui-même peut être source de fraude.

Comment savoir si mon compte bancaire est piraté ?

Pour détecter les fraudes éventuelles sur votre compte bancaire, il est recommandé de consulter régulièrement votre compte bancaire en ligne, les relevés de compte envoyés chaque mois et les alertes de votre banque.

En faisant preuve de vigilance, vous serez en situation de repérer un débit anormalement élevé ou un mouvement irrégulier (opération non autorisée, bénéficiaire inconnu…).

En cas de doute, vous pouvez interroger les personnes qui ont accès au compte bancaire. Vous pouvez également questionner votre banque sur l’identité du créancier. Il se peut, par exemple, que vous ayez oublié telle opération ou tel prélèvement. Dans le cas contraire, il s’agit d’une fraude bancaire et vous devez réagir immédiatement.

Que faire en cas de fraude sur votre compte bancaire ?

En cas de fraude avérée, vous pouvez procéder en trois étapes :

alerter votre banque (directement par téléphone) et faire opposition sur vos moyens de paiement si ceux-ci s’avèrent perdus ou volés ;

solliciter un remboursement par votre banque en adressant un courrier en recommandé avec accusé de réception. Le délai de contestation est de 13 mois pour les opérations réalisées à l’intérieur de l’Union européenne (UE) et de 70 à 120 jours maximum pour les opérations hors UE2 ;

garder à disposition tous les éléments nécessaires à l’instruction de votre dossier (circonstances de l’incident par exemple).

En cas de fraude à la carte bancaire, vous pouvez soit porter plainte, soit effectuer un simple signalement. En portant plainte, vous devez décliner votre identité. Si vous optez pour le signalement, vous pouvez rester anonyme.3

Comment mieux protéger son compte bancaire des pirates ?

Quelques bons réflexes peuvent vous permettre d’éviter ou de déjouer les fraudes.

Il est notamment recommandé de ne jamais communiquer vos données personnelles et/ou coordonnées bancaires par email ou par sms. Vous risquez de vous exposer à des tentatives de phishing (hameçonnage).

Pour éviter les arnaques en ligne, vous devez également vous montrer vigilant en matière de téléchargements et éviter de cliquer sur des liens contenus dans des e-mails.

Enfin, lors de vos achats en ligne, il est prudent de privilégier les sites sécurisés pour vos achats en ligne. Ainsi, la mention "https" accompagnée d’un cadenas doit apparaître dans la barre d’adresse. Le système de paiement en ligne doit également incorporer une méthode d’authentification renforcée, en croisant plusieurs informations personnelles.

Si votre banque peut vous aider à faire face, y compris financièrement, à une fraude bancaire, il est important de faire preuve de vigilance au quotidien et de signaler immédiatement tout incident.

1https://www.quechoisir.org/actualite-piratage-infographie-vous-et-la-fraude-bancaire-n72243/

2https://www.abe-infoservice.fr/banque/moyens-de-paiement/carte-bancaire/la-fraude-la-carte-bancaire-quelles-precautions-prendre-et-comment-reagir

3https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31324

Compte bancaire piraté : comment réagir ?

Les études supérieures, ça coûte cher ! Logement, nourriture, école, frais de scolarité… Poste par poste, comment estimer au mieux le budget nécessaire pour un étudiant ?

Budget étudiant : quelles dépenses par mois prévoir ? - BforBank

En dix ans, le coût de la vie étudiante a augmenté de plus de 30 % ! Mais à combien celui-ci s’élève-t-il ? Quel budget moyen et quelles dépenses par mois doivent prévoir les parents pour un étudiant ?

Premier poste de dépense, le logement représente 53 % des frais d’un étudiant. Mais quel budget logement prévoir pour un étudiant à Paris, à Lille, Bordeaux ou Lyon ? Comptez environ 300/500 € pour la location d’un studio dans une ville de taille moyenne ou grande et 500/700 € dans la capitale, loyer auquel il faut ajouter les frais d’agence, les charges, les assurances et le mobilier. Les chambres en cité universitaire se négocient entre 150 € et 400 € par mois, selon la superficie, la résidence et la ville, mais les places sont chères et réservées aux étudiants boursiers. La colocation est une bonne alternative qui permet de partager les frais à plusieurs.

A ce montant, il faudra éventuellement déduire l’aide au logement (le montant moyen de l’APL Étudiant est de l’ordre de 100 à 150 euros). Vous pouvez faire une simulation gratuite pour savoir jusqu’à quel montant vous êtes éligible. Attribuées et versées par la Caisse d’allocations familiales (Caf) sur des critères sociaux, ces aides ne sont toutefois pas cumulables avec les prestations familiales des parents.

En France, les droits d’inscription varient en fonction du type d’établissement. De gratuit (classes préparatoires, BTS), ils peuvent grimper à plusieurs milliers d’euros pour les écoles privées, grandes écoles de commerces en tête. Pour l’université, les frais vont de 170 € à 601 € selon le grade et le diplôme. A noter que les frais d’inscription à un cursus universitaire dans le public varient depuis l’année 2019-2020 selon que l’étudiant est français, européen (ou communautaire) ou étranger hors Union européenne.

Depuis septembre 2019 et la suppression du régime spécifique étudiant de sécurité sociale, les  étudiants sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. Il faudra prévoir de payer l’adhésion à une mutuelle étudiante (complémentaire santé). 

Nourriture, transports, santé font partie des autres principales dépenses constituant le budget mensuel moyen d’un étudiant. Le budget alimentation est le deuxième poste de dépense (de 200 à 300 € de courses pour un budget moyen par mois), sachant que le prix d’un ticket RU (restaurants universitaires) est de 3,30 € (tarif 2019-2020) pour un repas complet.

Les offres low cost de téléphonie et Internet fait le miel des étudiants et de leurs parents. Un budget de 20 € pour le téléphone et 20 € pour l’accès internet semble raisonnable.  

Selon les villes, le budget transports s’échelonne entre 15 à 50 €. Pour les dépenses diverses (livres, vêtements, sorties, etc.), la part est variable et peut aller de 200 à 300 € par mois. Quelle est la dépense moyenne pour un étudiant par mois ? Le budget mensuel moyen d’un étudiant s’échelonnera donc de 600 à plus de 1000 € par mois, soit de 8000 à 12000 € par an environ.

En France, des bourses d’études sur critères sociaux peuvent être attribuées en fonction des ressources et des charges des parents et permettent de toucher, en fonction de l’échelon, de 1032 € à 6 815 € par an. Les critères pris en compte pour le calcul sont l’éloignement entre le domicile et le lieu d’études et le nombre d’enfants à charge du foyer fiscal de référence. La demande se fait chaque année.

Très en vogue dans les pays anglo-saxons, le prêt étudiant se développe en France. Ce crédit accordé par une banque pour financer les études peut faire l’objet d’un remboursement différé, ce qui permet aux étudiants de commencer à rembourser une fois leurs études terminées. L’Etat a mis en place un système de prêts bancaires ouvert aux étudiants pour lequel il se porte garant, ne faisant pas l’objet de demande de caution ou de conditions de ressources.

Crédit photo : KenWiedemann

Quel budget prévoir pour les études supérieures de son enfant ?

Que ce soit pour éviter d’être à découvert, savoir quand vous faire plaisir, ou estimer combien vous pouvez mettre de côté, établir votre budget mensuel est indispensable. Tous nos conseils.

50/30/20, la règle d'un budget équilibré

S’il n’existe aucune règle immuable et applicable à tous, le principe des 50/30/20 permet d’établir un budget aux proportions équilibrées : 50% pour les besoins courants, 30% pour les envies, 20% pour l’épargne.

La règle des 50/30/20 consiste à répartir ses dépenses en trois catégories :

50% de besoins fixes. Les besoins fixes sont ceux auxquels il est impossible d’échapper. Ils incluent toutes les dépenses obligatoires et fixes, à commencer par le loyer, les remboursements de crédits, les impôts mensualisés, les assurances diverses, les transports, etc. On dit parfois qu’il s’agit de dépenses "incompressibles". En d’autres termes, cela signifie que vous ne pouvez pas y échapper dans votre vie quotidienne. Idéalement, cette part du budget ne devrait pas excéder la moitié de vos rentrées d’argent.
 

30% d’envies fluctuantes. Les envies sont les dépenses sur lesquelles vous pouvez agir, des plus utiles aux plus futiles. On retrouve dans cette catégorie les sorties, l’alimentaire "plaisir", les abonnements de loisirs, les vêtements, le coiffeur voire l’abonnement téléphonique portable s’il contient des options dont vous n’avez pas forcément besoin. Ce budget devrait théoriquement disposer de 30% de vos revenus mensuels, pas plus !
 

20% d’épargne. Le consensus veut que 20% des revenus mensuels soient transférés sur un compte épargne, idéalement par un virement automatique mensuel. Pour 10 euros dépensés, vous déposez 2 euros dans votre bas de laine.

Comment mettre la règle des 50/30/20 en pratique ?

Vous êtes prêt à élaborer votre propre budget à partir de cette règle ? C’est très simple. Voici quelques conseils pour bien démarrer :

La première étape d’un budget équilibré est de connaître vos dépenses et vos revenus. Avant de vous lancer dans les grands principes du 50/30/20, faites le point sur vos dépenses mensuelles, puis sur vos revenus mensuels. Consultez vos relevés de compte et listez toutes vos sorties et rentrées d’argent.
 

La deuxième étape consiste à classer toutes vos dépenses selon leur type, inévitables ou choisies. Aussi utile soit-il, l’abonnement au club de sport est facultatif, tandis que l’assurance de la voiture ne l’est pas ! Pour vous aider dans cette démarche, vous pouvez télécharger une des nombreuses applications mobiles qui sont dédiées à la gestion de budget.
 

La troisième étape ? Gardez à l’esprit que le principe des 50/30/20 est un guide, non une règle immuable. N’hésitez pas à adapter votre répartition budgétaire en fonction de votre situation personnelle. Par exemple, si vos revenus augmentent, vous pouvez éventuellement augmenter la part d’épargne au-delà des 20% recommandés.

Quelles sont les limites de la règle des 50/30/20 ?

La principale difficulté  est de pouvoir classer certaines dépenses, la différence étant parfois ténue entre besoins et envies. Un exemple ? Votre abonnement à une plateforme de streaming musical peut être considéré comme une dépense fixe et immuable puisque vous avez un prélèvement chaque mois sur votre compte bancaire. Pour autant, vous pourriez très bien vous en passer si jamais vous aviez besoin de tailler dans vos dépenses mensuelles. Le budget alimentaire peut lui-aussi être réparti entre besoins et envies : le pain serait un besoin, les biscuits une envie…

Autrement dit, une dépense qui peut être annulée, déplacée ou reportée sans conséquence n’est pas considérée comme un besoin. Vous avez une hésitation ? Divisez cette dépense en deux, puis répartissez-la entre les deux catégories.

Les livrets bancaires sont particulièrement adaptés pour une épargne disponible et rémunérée. Il est vivement recommandé de stocker votre épargne ailleurs que sur votre compte courant, afin d’éviter d’être tenté de la dépenser !

Le relevé d’identité bancaire (RIB) est le document qui récapitule vos coordonnées bancaires. En cas de perte ou de vol, son utilisation peut donner lieu à des fraudes.

Compte bancaire : que peut-on faire avec un RIB volé ?

Grâce aux informations bancaires contenues dans le RIB, une personne malintentionnée peut virer de l’argent de votre compte vers le sien ou mettre en place des prélèvements automatiques, par exemple.

Le RIB, relevé identité bancaire : à quoi sert-il ?

Le RIB permet de vérifier l’identité du titulaire d’un compte en banque. Ce document contient également les coordonnées bancaires ou numéro RIB.

Le numéro RIB est composé d’un code banque, d’un code guichet, du numéro de compte et d’une clé RIB.

Le RIB comprend également un IBAN (International Bank Account Number), ainsi qu’un BIC (Bank Identifier Code).

Un RIB peut vous être demandé pour effectuer un virement sur votre compte bancaire (salaire, prestation sociale, remboursement de frais de santé…). Il peut également être utilisé, selon les cas, pour payer certains services par le prélèvement automatique (une facture d’électricité, un abonnement à internet…).

Pour autoriser une opération de prélèvement automatique sur votre compte bancaire, vous devez également remettre une autorisation de prélèvement dûment signée.

Que peut-on faire avec le RIB de quelqu’un ?

Il est recommandé d’agir avec prudence lorsqu’on vous demande de communiquer votre RIB. Une personne malintentionnée peut en effet se servir de votre RIB pour usurper votre identité et réaliser une fausse autorisation de prélèvement.

Cette autorisation lui permettra ensuite de prélever des sommes directement sur votre compte, en-dehors de toute légalité, ou bien souscrire des abonnements et services payés grâce à votre compte.

Quelques précautions simples peuvent vous aider à éviter ce type de fraude.

Vous pouvez notamment conserver tous vos documents administratifs dans un endroit sûr et connu de vous seul. Les déménagements ou les déplacements sont propices à la perte de documents, d’autant qu’un RIB papier est généralement imprimé sur un petit format.

Vous pouvez aussi procéder à des paiements en ligne via des services sécurisés (URL du site précédée de la mention "https", 3D Secure…). Ceux-ci empêchent votre interlocuteur d’accéder à vos informations personnelles ou bancaires.

Lorsque vous utilisez votre messagerie, veillez à démasquer les tentatives de phishing (email douteux suivi d’une demande de paiement, appel au secours d’un proche…).

Enfin, pensez à surveiller vos comptes. D’une part, il est conseiller de consulter régulièrement votre compte afin de repérer toute transaction anormale. D’autre part, vous pouvez vérifier la correspondance entre vos factures et les montants prélevés.

Selon l’article L.133-18 du Code monétaire et financier, un prélèvement frauduleux doit être remboursé par la banque. Si vous n’avez accordé aucun mandat de prélèvement, vous avez 13 mois pour envoyer une demande de remboursement.

Votre niveau de revenus peut diminuer d'une année sur l'autre. Il est possible de demander une modulation à la baisse du taux de prélèvement. Mode d’emploi.

Impôts 2022 : comment gérer votre taux de prélèvement ? - BforBank

L’avantage du prélèvement à la source est de permettre l’adaptation en temps réel de l’impôt au montant des revenus perçus. Mais il est aussi possible de choisir de moduler à la baisse son taux et d’éviter ainsi un niveau de prélèvement d’impôt sur le revenu (IR) trop important les mois suivants. Comment demander une modulation de son taux de prélèvement de l’impôt à la source ? Quelles sont les conditions ?

Le prélèvement à la source : un impôt qui s’adapte à vos revenus actuels

Pour rappel, avant l’instauration du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, il existait un décalage entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt : ce dernier intervenait l’année N sur les revenus de l’année N-1. Quand il existait des variations importantes à la baisse de revenus d’une année sur l’autre, la diminution du revenu disponible pouvait poser des problèmes au contribuable lors du paiement de l’impôt de l’année précédente.

Le prélèvement à la source (PAS) de l’impôt qui s’applique depuis janvier 2019 permet lorsqu’il y a un tiers collecteur (employeur, caisse de retraite…) une synchronisation entre la perception du revenu et le prélèvement de l’impôt qui s’y rapporte. Le niveau d’impôt s’ajuste en temps réel au montant perçu, de façon automatique, et prend en compte une baisse des revenus au moment où elle intervient et non plus l’année suivante. Ce dispositif est donc notamment destiné à apporter une solution en cas de baisse des revenus au cours d’une année à la suite d’un chômage partiel, d’un licenciement, d’un départ en retraite...

Pourquoi moduler votre taux de prélèvement à la source ?

Il n’est pas certain qu’en cas de forte variation de revenus, l’application du taux actuel du PAS à votre nouveau niveau de revenu suffise pour que le montant de l'impôt prélevé corresponde à l'impôt réellement dû. En effet, l’application du barème progressif peut impacter fortement le montant de l’impôt dû en cas de perte de revenus ou encore de variation à la hausse.

Il existe une solution pour que vos futurs prélèvements s’adaptent plus réellement à votre nouvelle situation : demander à l’administration fiscale de moduler à la baisse votre taux en actualisant vos revenus. Le montant de vos prélèvements s’adaptera ainsi mieux à votre nouvelle situation.

Actualiser ses revenus et gérer son taux pour une meilleure adaptation

Avant toute chose, comment connaitre son taux de prélèvement à la source ? Votre taux de prélèvement est automatiquement mis à jour à l’automne au vu des éléments de votre déclaration de revenus qui a toujours lieu chaque année au printemps.

En pratique, si vos revenus baissent, votre taux s’applique à des revenus inférieurs entrainant une baisse du prélèvement à la source mais n’oublions pas que le taux a été calculé sur la base de vos revenus de l’année N-1. Par exemple, en 2022, il tient compte de vos revenus 2021.

Vous pouvez donc anticiper et aller plus loin en demandant un nouveau calcul du taux qui tiendra compte de la situation que vous anticipez pour l’année en cours. Pour cela il faut que l’administration fiscale soit avertie des modifications susceptibles d’impacter vos prélèvements.

Comment signaler votre nouvelle situation ? En accédant au service "Gérer mon prélèvement à la source" via votre espace du site "impôtsgouv.fr". Il est alors possible d'indiquer une variation de revenus à la baisse, ou à la hausse dans la rubrique "Actualiser suite à une hausse ou à une baisse de vos revenus".

Pour rappel, plusieurs autres types d’évènements, principalement des changements de situation de famille (naissance, mariage…), peuvent amener un contribuable à gérer son prélèvement à la source pour obtenir un éventuel changement de taux.

Quelles conditions pour moduler son taux en cas de baisse de revenus ?

Pour obtenir une diminution du prélèvement, le cas le plus courant, il faut que la variation à la baisse du montant de prélèvement qui résulte de cette modification soit supérieure à 10 % (2°du III art. 204 J du CGI).

Ainsi une comparaison des revenus estimés sera nécessairement effectuée par l’administration avec les revenus de l'année précédente. Pour faire votre demande en 2022, vous devez donc renseigner :

Une estimation de vos revenus pour l'année 2022 ;

Les revenus perçus sur l'année 2021 qui ne seront peut-être pas encore connus de l'administration si votre demande intervient avant la déclaration de revenus. Par exemple en mars 2022, l’administration ne connait pas encore vos revenus 2021 que vous allez déclarer quelques mois après.

Pensez à recourir à un simulateur d’impôt sur le revenu pour évaluer le différentiel d’impôt. La difficulté provient de l’évaluation que vous avez à faire de vos revenus prospectifs pour 2021 : il n’est pas toujours aisé en avril ou mai de prévoir l’année entière en cours.

Si vous réglez également des acomptes, par exemple au titre de revenus fonciers, votre demande d'actualisation de taux s'accompagnera automatiquement de celle du montant de vos éventuels acomptes, sans démarche particulière.

Modulation à la baisse : attention aux erreurs

Pour demander la modulation à la baisse du taux du fait de variations de revenus, vous devez être sûr d’en respecter les critères. Si vous êtes éligible à une actualisation à la baisse du taux puisque l'écart entre l’impôt prélevé et l’impôt réellement dû est supérieur à 10 %, n’oubliez pas qu’une erreur du contribuable qui aurait trop modulé à la baisse son impôt sur le revenu, est passible de pénalités.

Au regard du caractère exceptionnel de la situation actuelle, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pourrait se montrer bienveillante et faire preuve de tolérance en cas d’erreur, en dehors des cas de mauvaise foi manifeste. Mais rien n’est sûr et vous pouvez interroger l’administration fiscale en cas de doute.

A noter qu’une actualisation à la hausse peut être demandée, mais sans requérir aucune condition de variation. Il suffit de renseigner les seuls revenus de l'année en cours.

A noter qu’une actualisation à la hausse peut être demandée. En effet si vos revenus augmentent vous pouvez décider de demander une réévaluation de vos prélèvements mensuels afin que le supplément d’impôt prévu soit étalé. Vous éviterez ainsi d’avoir à payer une somme trop importante en fin d'année. Une telle demande ne requiert aucune condition de variation. Il suffit de renseigner les seuls revenus de l'année en cours.

Dans quels délais votre nouveau taux sera pris en compte ?

A l'issue de votre demande en ligne d’actualisation de vos revenus, l’administration fiscale calcule un nouveau taux de prélèvement transmis aux organismes qui vous versent des revenus, employeur pour un salarié, caisse de retraite pour un pensionné. La prise en compte interviendra dans un délai de 1 à 3 mois en fonction de la date de l'action.

L’administration recalcule immédiatement aussi vos acomptes mensuels ou trimestriels si vous en avez.

Demande de changement : le nouveau taux de prélèvement s’applique en principe jusqu’au 31 décembre

Lors de votre demande, vérifiez bien les modalités d’application qui peuvent apparaître comme complexes. Sauf cas particulier, voici le principe selon cet exemple : si vous avez obtenu une modulation à la baisse de taux en 2021, ce taux n’a été en vigueur que jusqu'au 31 décembre 2021. Depuis le 1er janvier 2021, c'est le taux calculé à l’issue de votre déclaration des revenus de 2019 qui s'applique. Si vous demandez à nouveau une actualisation en juin 2022, ce taux s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2022. A compter du 1er janvier 2022, c’est le taux calculé à l’issue de votre déclaration de revenus 2020 (effectuée au printemps 2021) qui s’appliquera. Si vous ne souhaitez pas que ce taux s’applique au 1er janvier 2022 (car ne correspondant pas à vos revenus), alors vous devrez de nouveau intervenir dans votre Espace Particulier pour moduler votre taux en fin d’année 2021.

Impôts et baisse de revenus : comment gérer votre taux de prélèvement ?

Il n’est pas toujours aisé pour un particulier de faire la différence entre un impôt direct et un impôt indirect. Faisons le point.

Impôts directs et indirects : quelles différences ? - BforBank

L’administration fiscale française perçoit les contributions des redevables de deux façons différentes : par le mode de l’imposition directe et par le mode de l’imposition indirecte. Mais comment distingue-t-on impôt direct et impôt indirect ? La différence tient à la façon dont la perception de l’impôt est réalisée. Est-ce le redevable de l’impôt qui le verse ou une tierce personne ? Ces deux types d’impôts font ainsi intervenir le redevable et de contribuable. Un point sur ce que recouvrent toutes ces notions pour bien cerner la différence.

Dans l’impôt direct, le redevable est le contribuable

L’impôt direct est un impôt pour lequel la personne -physique ou morale- qui supporte l’impôt c’est-à-dire le contribuable en est également le redevable, c’est-à-dire celle qui en effectue le versement à l’administration fiscale. Les impôts directs sont ainsi payés et supportés par la même personne identifiée par l’administration. Cette dernière peut donc établir une liste nominative des contribuables dans ce que l’on appelle un "rôle".

L’impôt sur le revenu (IR), l’impôt direct le plus connu

L’impôt direct connu de tous est bien sûr l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Pour l’impôt sur le revenu, il incombe à un particulier la charge -il est donc le redevable-, la déclaration et le paiement de l’impôt. Le paiement intervient désormais à la source pour un bon nombre de ses catégories de revenus.

Pour les particuliers, citons parmi les autres impôts directs les plus connus :

les impôts locaux comme la taxe foncière ou la taxe d’habitation ;

L’Impôt sur les sociétés est bien sûr également un impôt direct.

Dans l’impôt indirect, il y a un redevable et un contribuable distincts

“Conseils pratiques”

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