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C’est quoi, la friendflation ?
Sorties, voyages, cadeaux… la friendflation impacte vos finances. Découvrez comment résister à la pression sociale et préserver budget et relations amicales.
Si vous ne deviez retenir que 2 infos :
👉 La friendflation correspond à l’envolée des dépenses liées à l’amitié.
👉 Elle peut avoir pour conséquence une réduction des interactions sociales, mais il existe des solutions.
Le concept de friendflation correspond à la hausse des dépenses liées aux interactions sociales. Pas toujours facile de s’y adapter lorsqu’on a un budget serré !
Qu’est-ce que la friendflation ?
Sorties, petits cadeaux, etc. : fréquenter ses amis n’est pas gratuit. Et les dépenses liées à un contexte social, comme un dîner au restaurant, un verre entre potes ou une soirée bowling, ont tendance à augmenter. C’est précisément ce que désigne le terme de « friendflation », contraction de « friendship » (amitié, en anglais) et « inflation ».
En 2024, un sondage mené outre-Atlantique et rapporté par le quotidien La Dépêche met même un chiffre sur la notion de friendflation. 335 euros par mois : c’est ce que coûte en moyenne le fait de fréquenter des amis. Le budget total à l’année peut même frôler les 5 000 euros lorsqu’on inclut les occasions particulières telles que les mariages, les voyages ou les anniversaires.
Bon à savoir
Vous raffolez de nouveaux concepts ? Pour aller plus loin, découvrez la shrinkflation, cette tendance qui a fait florès dans la période post-Covid.
Pourquoi les dépenses entre amis augmentent-elles ?
Si le coût des interactions sociales a tendance à augmenter, c’est notamment parce que les restaurateurs, cafetiers et autres lieux de loisirs ont vu leur prix de revient augmenter. Entre le prix des denrées alimentaires, celui de l’énergie et l’augmentation des salaires, beaucoup d’acteurs de l’hôtellerie-restauration n’ont eu d’autre choix que de répercuter les hausses de coûts sur les consommateurs.
Comment gérer la pression financière du groupe ?
Comme le relève la Fondation de France, le manque de moyens peut être source d’isolement social : « En 2024, 17 % des personnes disposant de bas revenus sont isolées, contre seulement 7 % de celles disposant de hauts revenus. » Cet écart a même progressé de 4 points en un an.
Les dépenses liées à l’amitié peuvent engendrer un stress financier, accentué par les écarts de revenus entre membres d’un même groupe. Il peut être difficile de refuser une sortie sous l’effet de la pression sociale. Certaines personnes peuvent alors se résigner à refuser certaines occasions, voire rompre des amitiés qu’elles jugeraient trop coûteuses.
Pourtant, il existe des solutions pour continuer de voir ses amis sans pour autant multiplier les dépenses. Sans renoncer aux sorties, au restaurant, ou au cinéma, il est possible d’alterner avec des occasions de rencontres qui ne coûtent pas ou peu. Une balade en forêt, un pique-nique ou une randonnée urbaine permettent de varier les plaisirs sans rien débourser.
Autre piste : se fixer des rituels de rencontres (par exemple, un restau semestriel) pour continuer de profiter entre copains tout en étant capable d’anticiper les dépenses à venir et de mettre de côté en conséquence.



