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Comment évolue le prix des parts de SCPI en ce début d’année ?

2024-01-14

Le retournement du marché immobilier entraîne une baisse du prix des parts de certaines SCPI. Pour autant, les ajustements réalisés pourraient redynamiser le marché en 2024.

Certaines SCPI ont débuté l’année en annonçant une baisse de prix. Advenis a annoncé une réduction de 6,8% du prix de souscription de la SCPI Eurovalys, investie en totalité en Allemagne. Ces annonces font suite à des baisses nombreuses et parfois importantes qui se sont échelonnées tout au long de l’année 2023. Alors, la pierre-papier est-elle toujours aussi attractive en 2024  ?

Bon à savoir

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) font partie de la grande famille de la pierre-papier, qui comprend également des supports immobiliers tels que les OPCI ou les SCI. On peut y souscrire en direct ou via un contrat d’assurance-vie, par exemple.

Des valorisations chahutées en 2023 

Le retournement du marché immobilier a également un impact sur les valorisations des fonds immobiliers grand public.  

C’est du moins ce qu’on peut conclure de la dernière analyse disponible publiée par l’Aspim, l’Association française des sociétés de placement immobilier : « Indépendamment de la stabilité des revenus, soutenus par l’indexation des loyers, les corrections de valeurs des patrimoines sous-jacents impactent la performance globale, en particulier celles des OPCI et des sociétés civiles unités de compte immobilières qui répercutent directement ces évolutions dans leur valeur liquidative, mais aussi les prix de souscription de parts de SCPI ». 

Toutes les SCPI pas logées à la même enseigne 

La baisse des taux entraîne une nécessaire révision à la baisse des prix de la pierre, même si cette correction n’est pas toujours instantanée. Par conséquent, la valeur du patrimoine géré par les sociétés de gestion diminue, donnant lieu à des ajustements dans le prix des parts de SCPI. Ce dernier a baissé, en moyenne, de 4 % entre le 1er janvier et le 30 septembre 2023. 

Comme le relève l’Aspim, l’évolution du prix des parts dépend éminemment de la typologie et de la localisation du patrimoine de chaque SCPI. Les SCPI investies principalement dans l’immobilier de bureaux et/ou en Île-de-France sont particulièrement sous tension. 

Quels sont les atouts de la pierre-papier en 2024 ? 

Les ajustements de valeurs de part ne sont pas forcément une mauvaise nouvelle. D’après l’Aspim, au contraire, ils pourraient contribuer à relancer le marché : « Ces récents ajustements de valeurs de part devraient permettre de redynamiser les souscriptions auprès d’investisseurs souhaitant bénéficier de prix ajustés et de taux de rendement en hausse. » L’inflation, par le biais de l’indexation des loyers, tire en effet la performance des SCPI. 

Par ailleurs, les SCPI conservent de nombreux atouts qui ont fait leur succès au cours des années passées. Elles permettent à des investisseurs de diversifier leur patrimoine immobilier. Le patrimoine géré par les sociétés de gestion est en effet réparti entre de multiples immeubles, permettant ainsi de diminuer le risque du point de vue de l’investisseur. Parallèlement, le ticket d’entrée, à partir de quelques milliers d’euros, est largement plus accessible qu’un investissement locatif réalisé en direct. Enfin, les sociétés de gestion s’occupent de l’ensemble des formalités liées à la gestion locative et au reversement des loyers. Il s’agit donc un investissement « zéro souci » qui apporte de la sérénité aux investisseurs. 

Rappelons toutefois que l’investissement en SCPI présente un risque de perte en capital. 

La Rédaction

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