Qu’est-ce que la prime de fidélité en bourse ?
Certaines entreprises cotées accordent une prime à leurs actionnaires. Un moyen d’entretenir la relation et de récompenser les investisseurs les plus fidèles. Quelques grands groupes tels qu’Air Liquide, EDF ou le Crédit Agricole ont déjà mis en place une prime de fidélité pour récompenser leurs actionnaires
Si vous ne deviez retenir que 2 infos :
👉 La prime de fidélité peut être accordée sous forme de dividende majoré et/ou d’actions gratuites.
👉 Pour en bénéficier, il faut être actionnaire au nominatif.
Encourager la détention d’actions sur le long terme
Chaque société est libre de déterminer sa politique de retour aux actionnaires. Il peut ainsi arriver que, parfois, ces deux modes de rémunération (majoration du dividende et attribution d’actions gratuites) se cumulent. Par exemple, elle peut décider d’une majoration de + 10 % sur le montant des dividendes perçus et de + 10 % sur le nombre d'actions gratuites distribuées lors des opérations d'attributions à condition d’avoir détenu les actions pendant deux années civiles pleines.
Du point de vue des entreprises cotées, l’objectif est de nouer une relation durable avec leurs actionnaires et de les récompenser pour leur fidélité. Cela apporte de la stabilité à leur capital et renforce l’attractivité d’une valeur aux yeux des investisseurs.
Pour aller plus loin, découvrez pourquoi certaines sociétés décident d’attribuer gratuitement des actions.
Un dispositif qui cible les investisseurs individuels
Le dispositif de la prime de fidélité cible avant tout les actionnaires individuels. Une limite existe : la prime de fidélité n’est versée, pour un même actionnaire, que sur un nombre d’actions ne dépassant pas 0,5 % du capital.
De plus, cela concerne uniquement les actionnaires au nominatif. Les actionnaires au porteur peuvent convertir leurs actions au nominatif afin de bénéficier de la prime de fidélité quelques années plus tard, selon la durée de détention minimale fixée par l’entreprise.
La relative complexité du dispositif et les nombreuses conditions à respecter expliquent peut-être le nombre limité de sociétés cotées qui l’ont expérimenté.
