Pour vendre votre logement, le point crucial consiste à l’estimer au bon prix. Si vous êtes trop gourmand, il n’attirera pas les acheteurs et se dévalorisera petit à petit. Si, au contraire, vous le sous-évaluez, vous subirez un manque à gagner.
Étudiez le marché
Votre appartement a une valeur de marché, qui ne correspond pas au prix auquel vous l’avez acheté, mais dépend de l’offre et de la demande au moment de sa mise en vente. Commencez par vous plonger dans les petites annonces pour étudier la concurrence. En quelques clics sur des sites immobiliers spécialisés, vous visualiserez les biens à vendre à proximité du vôtre. Votre futur acheteur fera la même démarche et visitera en même temps tous les logements disponibles. Pour l’attirer, fixez votre prix dans une fourchette proche des autres, en appliquant une décote s’il est moins alléchant que la concurrence ou une surcote s’il possède des caractéristiques exceptionnelles.
Analysez les points forts et les points faibles
Examinez votre logement avec les yeux d’un acheteur en étudiant la luminosité, le bruit, l’accessibilité, l’état général… Par exemple, si votre appartement est lumineux, avec une chambre très calme et une terrasse, votre prix pourra être de 15 à 30 % au-dessus de la moyenne. Si, au contraire, il est défraîchi, situé en rez-de-chaussée sur une rue passante, il faudra le mettre en vente avec une décote d’au moins 10 à 20 %.
Réagissez rapidement
Si vous vendez dans une grande agglomération dynamique, une fois votre annonce passée, vous devez recevoir des appels. Si ce n’est pas le cas dans les deux premières semaines, c’est que vous êtes environ 20 % trop cher ; réagissez rapidement en diminuant votre tarif. Si vous avez des appels, mais aucune visite, votre estimation est 10 à 15 % trop élevée. Enfin, avec des visites, mais sans aucune proposition, vous avez surévalué votre bien d’environ 10 %. Dans une petite commune ou une zone rurale, vous pouvez attendre un ou deux mois avant de baisser votre prix.
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