À la surprise générale, le Royaume-Uni a finalement voté pour sa sortie de L’Union Européenne. Les répercussions, positives comme négatives, de ce Brexit vont être multiples et toucher tous les secteurs, y compris l’immobilier de luxe.
Une bonne nouvelle pour l’immobilier de luxe parisien ?
Les professionnels de l’immobilier de luxe parisien sont dans l’ensemble plutôt confiants concernant les conséquences du Brexit sur leur activité. Ils s’attendent même à une hausse significative des ventes, du fait des délocalisations qui devraient avoir lieu dans les prochains mois, la City perdant son statut de plaque tournante financière de l’UE.
« La banque HSBC avait annoncé qu’en cas de victoire du « Lave », elle transférerait 20 % de ses effectifs, soit 1 000 personnes, de Londres à Paris (…). Idem pour Morgan Stanley ou encore Goldman Sachs », relève Laurent Demeure, président de Coldwell Banker France et Monaco dans Investir-LesEchos.fr. Morgan Stanley envisagerait de transférer 1 000 personnes et Goldman Sachs répartirait également une partie de ses 5000 employés londoniens entre Paris et Francfort.
Dans un article de patrimoine.lesechos.fr, Patric Baseden, directeur de Barns Investment Consulting se montre toutefois dubitatif sur la probabilité d’un raz-de-marée d’expatriés venant se réfugier à Paris :
« Paris leur déroule le tapis rouge, mais il est jonché de cannettes de manifestants et encombré de grévistes. La capitale française n'est pas la plus attractive d'autant que ses prix sont élevés. Bruxelles et Francfort me semblent mieux placées pour les accueillir »
Moins d’acheteurs anglais en France ?
Concernant l’impact du Brexit sur la présence des acheteurs anglais en France, les professionnels de l’immobilier se montrent réservés, voire s’attendent au pire. En effet, jusqu’ici les Britanniques représentaient à eux seuls 1/3 des acheteurs étrangers de résidence secondaire. Mais la dépréciation de la livre sterling pourrait bien les freiner fortement dans leurs futurs projets d’achats.