Vous pouvez en effet réaliser une économie d’impôt intéressante. Mais soyez sélectif.
Investir en résidence étudiante, c’est-à-dire dans un logement meublé, situé dans un immeuble doté de services (accueil, ménage, petit déjeuner, fourniture de linge de maison…) peut constituer une bonne piste. Tout d’abord, parce que les besoins en logements étudiants sont immenses. Ensuite, parce que vous n’aurez aucun souci de gestion : c’est l’exploitant de la résidence qui s’en chargera et qui vous versera un revenu régulier. Dans l’ensemble, ce type d’investissement rapporte autour de 4 % nets.
Une fiscalité avantageuse
Enfin, parce que les résidences étudiantes offrent une fiscalité avantageuse : vous serez remboursé de la TVA sur le prix du logement (19,6 %). En outre, vous aurez le choix entre deux régimes fiscaux. Soit le statut LMP (loueur en meublé professionnel) ou LMNP (loueur en meublé non professionnel) qui vous permet, d’amortir votre bien sur 20 ou 25 ans, voire plus, dès lors que vous optez pour le régime réel d’imposition des revenus. Soit le régime Censi-Bouvard. Dans ce dernier cas, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt de 11 % du montant de votre investissement, dans la limite de 300 000 €. La durée d’investissement minimale étant de 9 ans, vous pourrez donc économiser jusqu’à 33 000 € d’impôts (3 666 € par an). En contrepartie, vous devrez confier la gestion de votre bien, par bail commercial, à l’exploitant de la résidence. Si vous investissez en résidence étudiante, vous pouvez dénicher des studios de 18 à 20 m2 pour 80 à 100 000 €. Mais soyez très sélectif sur l’emplacement car les étudiants aiment la proximité du centre-ville et de son animation. Vérifiez aussi la solidité de l’exploitant et sa capacité à vous payer le loyer durant 9 ans.
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