Pas facile de dénicher un logement quand on est étudiant. Mais pas de panique, différentes solutions sont à envisager. S’il n’est pas boursier et qu’il ne peut pas prétendre à une chambre étudiante en Crous, il devra se tourner vers la location classique. S’il n’a pas de revenu ou si ceux-ci sont faibles, en tant que parent, vous pouvez envisager de louer le logement à votre nom.
Le bailleur n’y verra aucun inconvénient. Il sera d’ailleurs plus rassuré par un bail signé avec des parents solvables qu’avec un étudiant sans salaire. Cette solution a toutefois un inconvénient majeur : votre enfant étudiant ne pourra pas prétendre à l’APL (aide personnalisée au logement).
Il est donc préférable que le bail soit à son nom et que vous l’aidiez à payer le loyer. Il pourra ainsi bénéficier de l’APL. Le bailleur vous demandera de vous porter caution. Ne négligez pas la portée de cet engagement : si votre enfant ne paie pas, vous serez mis à contribution.
Achat d’un studio
Si vous disposez d’argent, vous pouvez aussi acheter un studio dans la ville où il veut étudier ou lui faire un don. Entre l’abattement de la loi TEPA (31 865 €) et l’abattement légal entre parents et enfant (jusqu’à 100 000 € par parent et par enfant), vous pouvez donner en franchise de droits jusqu’à 131 865 € tous les quinze ans. Si vous avez d’autres enfants, la donation devra être réintégrée, à sa valeur au jour de votre décès (y compris la plus-value éventuelle). Préférez, dans ce cas, une donation-partage qui fige les montants donnés à leur valeur au jour de la donation.