Les bons reflexes à adopter
Si vous êtes un emprunteur âgé, vous faites courir un risque plus important à la banque qui vous prête. En effet, statistiquement, les problèmes médicaux sont plus courants passé les 60 ans. Le tarif de votre assurance DIIT (décès, invalidité, incapacité de travail), liée au crédit et destinée à couvrir la banque si vous êtes victime d’un sinistre, risque donc d’être majoré. Au final, le coût total de votre emprunt sera plus important. Pour savoir si votre crédit est compétitif, examinez le TEG (Taux Effectif Global) de votre crédit, seul indicateur qui intègre tous les frais (coûts en intérêts, garanties, assurance…).
Passez-vous d’assurance
Si le coût de l’assurance vous semble prohibitif, vous pouvez garantir votre emprunt d’une autre façon. Si votre banque l’accepte, vous pouvez utiliser le nantissement, qui consiste à lui transférer pour une période déterminée la propriété d’un de vos placements (assurance vie ou comptes titres). Le nantissement prendra fin lorsque vous aurez remboursé votre crédit en intégralité. Autre solution, à condition d’être déjà propriétaire d’un bien : demandez à votre banque de prendre une hypothèque dessus. Elle sera levée quand vous aurez soldé votre prêt.
Attention au poids des mensualités
Si vous empruntez alors que vous êtes senior encore en activité, anticipez. Car au moment de votre retraite, vos revenus vont diminuer et vous pourrez avoir du mal à rembourser vos mensualités de crédit. Pour éviter cela, souscrivez un prêt remboursable par paliers. Ainsi, vos mensualités seront fortes au départ, durant votre période d’activité, puis s’allègeront ensuite, au moment de votre retraite.
Crédit photo : Kali9