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En Europe l’utilisation des moyens de paiement diffère beaucoup d’un pays à l’autre.

La Banque centrale européenne a publié en septembre dernier les statistiques relatives aux paiements scripturaux en 2016, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas effectués au moyens d’espèces, billets et pièces. D’un pays à l’autre d’importantes disparités d’usage subsistent entre ces différents moyens de paiement. Décryptage des habitudes pays par pays.

Paiements par carte : près de la moitié des paiements traditionnels

Par opposition à la monnaie fiduciaire, les moyens de paiement scripturaux sont définis par la Banque de France comme "les dispositifs qui permettent le transfert de fonds tenus dans des comptes ouverts auprès d’établissements de crédit, institutions assimilées ou d’établissements de paiement, suite à la remise d’un ordre de paiement".

Cette offre des moyens de paiement est variée, elle comprend principalement la carte de paiement,  le prélèvement,  le virement, et le chèque. Le nombre total des paiements qui utilisent ces moyens s’est élevé en Europe à 122 milliards en hausse de 8,5 % par rapport à 2015.

Sur ce montant total, les paiements par carte en ont représenté 49 % en Europe. La part des virements s’élève à 25 % et celle des prélèvements à 20 %.

Moyenne d’1,6 carte par habitant

Le nombre de cartes -avec  fonction de paiement- a augmenté de 1,9 %  dans  l’Union européenne à 804 millions pour une population totale de 511 millions d’habitants. Le ratio 2016 s’établit donc à 1,6 carte par habitant.

Le nombre total des transactions au moyen d’une carte a augmenté de 12,2 %, à 59,6 milliards, pour une valeur totale de 2 900 milliards d’euros, soit une valeur moyenne par transaction à 49 euros environ.

La France au-dessus de la moyenne pour l’utilisation de la carte bancaire

Si l’on constate une hausse de l’usage de la carte presque partout au sein de l’Union européenne, les derniers chiffres de la BCE montrent des disparités importantes selon les pays.

La carte bancaire a représenté 52,6 % des paiements scripturaux effectués en France, un chiffre en hausse de 1,7 %. La France se situe ainsi au-dessus de la moyenne européenne (49 % en Europe et 42 % pour les pays de la zone euro). Ce chiffre est surtout très élevé en comparaison de ce qui se pratique en Allemagne (19 %) mais bien inférieur au taux constaté au Royaume uni de 65,1 %.

L’Allemagne reste le pays européen (avec la Bulgarie) où la carte est le moyen le moins utilisé : elle ne représente que 19 % des paiements traditionnels. En revanche, c'est le pays où le prélèvement est le plus répandu avec plus de la moitié (50,6 %) des transactions. Mais les allemands restent surtout attachés aux paiements en cash.

Le Danemark : grand champion européen

C’est parmi les pays scandinaves que l’on trouve les taux les plus élevés d’usage de la carte bancaire avec une part de marché qui atteint ainsi 81,3 % au Danemark, la 1ère place du classement, 66,3 % en Suède ou encore 62,8 % en Finlande. Au Danemark ou en Suède, le phénomène n’est pas récent, et ces pays ont déjà pris la direction d’un avenir sans billets ni pièces, menant une véritable guerre contre les espèces.

Crédit photo : Martin-dm

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