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Rendu possible par les directives européennes et reposant sur le système API (Application Programming Interface), l’Open banking doit trouver les réponses à plusieurs défis pour se développer.

26 janvier 2022

La Rédaction

"En ce qui concerne l’Open banking, les Français sont généralement optimistes : 59% d'entre eux estiment cette évolution comme positive pour le secteur, contre une moyenne de 55% à l’échelle européenne.", relate une étude récente.1

Avant de s’imposer véritablement comme une tendance de fond, l’Open banking va cependant devoir résoudre trois questions majeures : comment convaincre le grand public de son intérêt ? Comment diversifier l’offre de services ? Et comment rassurer sur la capacité de l’Open banking à protéger les données bancaires et personnelles des utilisateurs finaux ?

1. Convaincre le grand public

Si les API permettant d'agréger les comptes bancaires sont aujourd’hui largement répandues, celles qui permettent d'initier des paiements doivent encore faire leurs preuves. Ce nouveau mode d’encaissement a été introduit par la directive européenne DSP2. Concrètement, il permet à un bénéficiaire donné – par exemple, un e-commerçant – de déclencher un virement (de type SEPA ou paiement instantané) pour obtenir le règlement d’un produit ou d’un service. La transaction se déroule donc dans le sens inverse d’un virement traditionnel, qui a lieu à l’initiative du payeur.

Cette méthode comporte de nombreux avantages du point de vue client. Elle permet notamment d’éviter les règlements par chèque et offre une meilleure traçabilité. Pourtant, elle demeure encore méconnue du grand public.

2. Diversifier les services 

Au-delà des deux grandes fonctions identifiées de l’Open banking (agrégation bancaire et initiation des paiements), il convient également de diversifier l’offre de services conçue à partir de cette technologie. 

D’après une étude Deloitte2, certaines banques ont déjà initié leur stratégie Open Banking et diversifié leurs catalogues d’API, notamment en collectant des informations en vue de proposer des assurances, en créant des programmes de fidélité, en analysant les données à des fins marketing ou encore en utilisant les informations récoltées pour vérifier l’identité des utilisateurs.

3. Communiquer sur la protection des données clients

De nombreux clients sont réticents à l’idée de donner leur consentement pour autoriser le partage de données entre fournisseurs de services financiers. Une récente étude menée auprès de personnes résidant dans 13 pays – dont la France – fait ainsi état d’une réticence générale qu’il faut parvenir à lever. A la question "Seriez-vous prêt à donner votre consentement pour permettre aux sociétés de partager vos informations avec les fournisseurs de services financiers ?", seuls 16% des Français répondent par la positive. Un chiffre à mettre en regard du chiffre allemand qui s’établit à 60%.3

1 https://hub.tink.com/hubfs/France%20Rapport%20Open%20Banking.pdf 

2 https://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/services-financier/articles/open-banking-benchmark-plateformes-api.html

3 https://www.ing.lu/webing/content/siteing/fr/About_us/press/2020/ing-news-adoption-of-new-financial-tools-sceptisism-prevails-in-luxembourg.html 

Crédit photo : Getty images

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