Assurance-vie monosupport, quels avantages ?
Au sein d'un contrat d'assurance-vie monosupport en euros, l'épargne investie est intégrée à l'actif général de l'assureur, qui s'en porte garant. Le capital peut également être intégré à l'actif cantonné de l'assureur : l'épargne est ainsi gérée à part des autres contrats proposés par la compagnie. En plus de cette garantie en capital, un taux minimal de rémunération est parfois garanti en cours d'année par l'assureur. En fin d'année, l'assureur verse une participation aux bénéfices liée au rendement de l'actif général ou de l'actif cantonné selon le cas.
Assurance-vie monosupport, quelles limites ?
Pour comprendre les limites d'un tel contrat, prenons un exemple concret :
Soit un contrat d'assurance-vie monosupport en euros capitalisé en année N à hauteur de 50 000 euros. Il affiche au titre de l’année N+1 un rendement annuel de 2%. Le rendement annoncé est net de frais de gestion mais brut d’impôt et de prélèvements sociaux. Les prélèvements sociaux de 17,2 % s'appliquent à la source sur les intérêts perçus : 17,2 % x 1000 euros soit 172 euros.
Le contrat est donc valorisé, après prélèvements sociaux, à 50 828 euros.
Transférer son assurance-vie sur un contrat multisupport
Dans un contexte de baisse des rendements des contrats d'assurance-vie monosupports en euros, les pouvoirs publics ont donné en juillet 2005 la possibilité de transférer l'épargne investie en contrats monosupports vers, des contrats multisupports au travers de l'amendement Fourgous. Ce dispositif permet de transformer son contrat d'assurance-vie sans perte de l'antériorité fiscale. Cette possibilité est ouverte sous condition d'investir dans le contrat multisupport au minimum 20% sur des unités de compte, parts de Sociétés d'investissement à capital variable (Sicav) ou de Fonds communs de placement (FCP).