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D’après deux études de la BCE, les espèces sont toujours le mode de paiement le plus utilisé mais leur place tend à reculer.

20 janvier 2021

La Rédaction

D’après deux études de la BCE, les espèces sont toujours le mode de paiement le plus utilisé mais leur place tend à reculer. Les moyens de paiement scripturaux progressent, notamment sous l’effet de la crise sanitaire.

Une étude de la Banque centrale européenne (BCE) fait le point sur les habitudes de paiements des consommateurs dans la zone euro. Ce panorama, qui porte sur l’année 2019, est complété par une seconde étude menée en juillet 2020 afin de mesurer les effets de la pandémie1.

Les espèces font de la résistance

Les espèces restent de loin le moyen de paiement le plus utilisé.

"L’année dernière, dans la zone euro, les consommateurs adultes ont effectué 73 % de leurs transactions de détail, aux points de vente et de particulier à particulier, en espèces (48 % en valeur).", relèvent les auteurs de l’étude européenne.

Pourtant, l’utilisation des espèces tend à diminuer. La part des transactions réalisées en espèces était encore de 79 % (54 % en valeur) dans une précédente étude de la BCE, menée en 2016.

Les espèces sont de plus en plus concurrencées par la carte bancaire.

"L’utilisation des cartes pour les paiements de détail en personne a augmenté de 5 points de pourcentage au cours de la même période de trois ans, passant de 19 % à 24 % (41 % en valeur).", note ainsi la BCE.

Le recours aux modes de paiement scripturaux pourrait être accélérée par la crise sanitaire, puisque "quatre participants sur dix signalent qu’ils utilisent moins souvent les espèces depuis le début de la pandémie." La BCE fait néanmoins preuve de prudence, estimant qu’il est encore trop tôt pour savoir si ces nouvelles habitudes de paiement perdureront après la pandémie de coronavirus.

Bon à savoir

Les modes de paiement scripturaux se distinguent de la monnaie fiduciaire, composée des pièces et billets.

Les paiements par carte se font de plus en plus sans contact

Si l’utilisation de la carte bancaire progresse, c’est aussi le cas de certaines de ses nouvelles fonctionnalités comme le paiement sans contact (ou NFC). "En 2019, près de quatre opérations par carte sur dix ont reposé sur une technologie sans contact."

40 % des répondants indiquent par ailleurs utiliser plus souvent le paiement sans contact pendant la crise sanitaire qu’auparavant.

Bon à savoir

Auparavant fixé à 30 euros, le plafond du paiement sans contact est désormais de 50 euros. L’utilisation de cette technologie pourrait donc s’accélérer sous l’effet du relèvement de ce seuil.

Le paiement mobile à la traîne

Le paiement mobile, en revanche, n’a pas connu de développement massif au cours de la période étudiée : "les paiements avec un appareil mobile (par exemple un téléphone ou une montre intelligente) n'ont pas montré de percée, car plus de la moitié (53 %) des personnes interrogées ont déclaré ne pas disposer d'un tel instrument de paiement."

Les comportements en matière de paiement évoluent progressivement dans la zone euro. La crise sanitaire joue le rôle d’accélérateur de tendances.

1https://www.ecb.europa.eu/press/pr/date/2020/html/ecb.pr201202~0645677cf6.fr.html

Crédit photo : Getty images

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