Envie de vous expatrier ? Besoin d’aide pour sélectionner votre destination en fonction du coût de la vie ? Le classement du cabinet Mercer y répond en comparant plus de 200 métropoles mondiales.
C’est la capitale de l’Angola, Luanda, qui retrouve la tête de ce classement et devient la ville la plus chère du monde pour les expatriés. Quels bouleversements dans le dernier classement ?
La référence : New York et le dollar
L’enquête qui a été réalisée en mars 2017 a comme double référence la ville de New York et le dollar américain. Elle compare plus de 200 métropoles et utilise de nombreux paramètres de prix, notamment ceux du logement, du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers.
C’est la vingt-troisième édition de cette étude annuelle qui est utilisée à la fois par les gouvernements et les entreprises. En effet c’est le classement qu’ils prennent en compte pour le calcul des indemnités d'expatriation donnés à leurs employés.
Luanda à nouveau en tête du classement
Détrônée en 2016 par Hongkong, la capitale angolaise Luanda retrouve le premier rang déjà occupé ces dernières années, et ressort comme la ville la plus chère pour les expatriés, dans la version 2017 de l’étude Mercer.
Si Luanda ressort régulièrement en tête du classement, en raison du coût élevé du logement des expatriés, qui nécessite une forte sécurisation mais aussi du coût élevé des produits de consommation courante -biens importés-.
Sur le podium, Luanda est suivie de Hong Kong, ville asiatique la plus onéreuse " du fait de l'indexation de sa devise sur le dollar ". Tokyo est à la 3è place, la hausse du Yen entraînant une hausse du coût de la vie dans la capitale japonaise, contre la 11è place en 2015.
Zurich occupe la quatrième position. Plusieurs villes asiatiques occupent le top ten : Singapour , Séoul, et Shanghai.
Recul des capitales européennes
Dans le classement 2017, on note un recul généralisé des villes européennes, plus particulièrement au Royaume-Uni en raison de « l’affaiblissement de la livre sterling ». Londres reste chère et occuoe la 30è place.
Des villes comme Paris, Milan, Vienne ou Rome perdent plusieurs rangs, classées respectivement aux 62e,71e, 78e et 80e places du classement.
En revanche la Suisse occupe 3 places dans le top ten avec Zurich, Genève et Berne.
Percée de villes australiennes et russes
Le classement de la dernière version de l’étude se caractérise par une remontée des villes australiennes, en raison de la hausse de la devise. Sydney remonte ainsi du 25è au 42è rang, et Brisbane occupe la 71è place, contre la 96è l'an dernier.
Pour la Russie, Moscou se place cette année au 14è rang, avec un bond de 53 places ! Saint-Pétersbourg bondit aussi à la 36è, ces villes subissant la forte appréciation du rouble et du coût des biens et des services.
A noter que plusieurs villes indiennes (Mumbai, New Delhi, Chennai, Bangalore, Calcutta) grimpent fortement dans le classement. Explications : croissance économique rapide, de l'inflation et stabilité de la devise.
Les villes les moins chères
Pour l’étude, les expatriés intéressés par les villes les moins onéreuses devraient s’intéresser à :
- Tunis (209è), la ville la plus abordable de toute la planète.
- Bishkek au Kirghizistan (208è)
- Skopje, en République de Macédoine (206è).
Crédit photo : iStock