Régine et Robert de Grenoble (38) ont tous les deux 50 ans. Elle est pharmacienne à la recherche d’un emploi ; lui est chirurgien-dentiste au sein de son propre cabinet. Ils sont mariés depuis 27 ans ont deux enfants : Benjamin, 23 ans et Jean-Rémi, 25 ans. Benjamin poursuit des études secondaires en Espagne pour être vétérinaire. Jean-Rémi achève son cursus dans une école parisienne d’architecture.
Le budget de la famille
- Revenus mensuels du couple : 30 000 €/ mois
- Crédits : 10 000 €/ mois
- Impôts : 10 000 €/ mois
- Pension Benjamin : 2 200 €/ mois
- Pension Jean-Rémi : 1 600 €/ mois
- Revenus fonciers : 500 €/ mois
- Revenus financiers : 0 €
- Patrimoine financier : 0 €
- Patrimoine immobilier : une résidence principale ; deux appartements pour résidence secondaire ; un studio occupé par un locataire.
Comment vous êtes-vous préparés à assumer financièrement les études de vos enfants ?
Robert : C’est simple, on a toujours privilégié le fait d’investir dans l’immobilier. De ce fait, la fin du crédit de notre résidence principale a coïncidé avec le début des études de notre fils aîné. Et le crédit de notre première résidence secondaire a pris fin lorsque notre fils cadet a démarré, à son tour, ses études.
De plus, les pensions des enfants correspondent peu ou prou aux crédits que l’on avait l’habitude de rembourser. Et puis, mon activité s’est développée entre-temps et je gagne beaucoup mieux ma vie qu’il y a 20 ans lorsque nous sommes devenus propriétaires.
Ainsi, les études de nos enfants ne changent absolument rien à notre train de vie, même s’ils vivent loin de chez nous et qu’entre leur école respective, leur logement, la nourriture et les différents frais, cela représente un coût non négligeable.
Que ferez-vous une fois que vos enfants auront fini leurs études ?
On voyagera plus ou on travaillera moins ! (rires)
Plus sérieusement je mettrai de l’argent de côté pour la retraite afin de pouvoir continuer à vivre comme on vit maintenant. D’ailleurs, je programmerai mon âge de départ à la retraite en fonction des revenus que je souhaite avoir. Entre des retraites complémentaires et mes placements immobiliers, le but pour nous est de conserver, lorsque je cesserai mon activité, la même qualité de vie qu’aujourd’hui. Mais ce n’est pas demain la veille. Entre Bac + 7 pour l’un et Bac + 8 pour l’autre, ils sont loin d’avoir fini leurs études…
Quels conseils donneriez-vous aux futurs parents d’enfants étudiants ?
C’est un budget important, les études des enfants. Mais pour nous, ça n’a jamais représenté un sacrifice. C’était une évidence de permettre à nos fils de poursuivre des études longues, même coûteuses. Ce que ça représente comme budget est presque secondaire. C’est une priorité. Si je devais vendre ma voiture pour pouvoir leur payer des études, je n’hésiterai pas une seconde. Nous-même, on a fait des études longues, donc on n’imaginait pas que nos enfants ne puissent pas faire de même. Il ne faut pas voir les études comme un monde inaccessible et s’arrêter au coût que ça représente. Il faut, avant tout, croire en ses enfants.