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Même avec des revenus au-dessus de la moyenne, financer les études de ses enfants peut représenter un effort important.

16 octobre 2013

Jean réside à Paris (75) avec sa compagne. Ils ont tous les deux 50 ans. Divorcé, il est Responsable commercial dans une grande entreprise et parent de trois enfants : Pierre 19 ans, Marie 15 ans et Paul 12 ans. Son fils aîné poursuit des études supérieures Toulouse en première année de médecine.

Le budget de la famille

  • Revenus mensuels : 7 000 € / mois
  • Crédits : 1 600 € / mois
  • Impôts : 1 200 € / mois
  • Prestation compensatoire ex-épouse : 700 € / mois
  • Pension alimentaire enfants : 1 500 € / mois
  • Pension études Pierre : 600 € / mois (1 200 € / mois au total avec la part de son ex-épouse) + prépa médecine pour 5 000 €  / an + installation logement étudiant pour 2 000 € (déménagement, mobilier,)
  • Revenus fonciers : 0,00 €
  • Revenus financiers : 0,00 €
  • Patrimoine financier : 0,00 €
  • Patrimoine immobilier : une résidence principale

BforBank - Comment vous êtes-vous préparés à assumer financièrement les études de vos enfants ?

Jean : Je n’ai pas pu vraiment l’anticiper. En 2000, à titre professionnel, j’ai été ruiné financièrement. Je n’ai donc pas pu me mettre en situation de faire une épargne spécifique pour les études de mes enfants et je le regrette. Aujourd’hui, je suis dans la difficulté pour financer les frais de Pierre. C’est un effort que je fais au détriment de mes loisirs, des vacances et de mon épargne personnelle pour ma retraite. Pour autant, ce n’est pas un sacrifice.

Quand on fait des enfants, on en a la responsabilité. Mais c’est un effort d’autant plus important qu’aujourd’hui la durée des études est longue et l’entrée dans la vie active se fait tard. Il y a tellement de changements possibles dans les cursus secondaires que nos enfants peuvent choisir. Sans parler du coût exorbitant des écoles privées, entre 7 000 et 20 000 euros par an pour certaines !

C’est donc un effort financier trop important si on n’a pas épargné de manière régulière pour les accompagner au mieux durant leurs études et même au-delà. Je connais par exemple des parents qui me disent : « moi, j’ai épargné pour la scolarité de mes enfants parce que je ne voulais pas qu’ils démarrent leur vie d’adulte avec un emprunt étudiant à rembourser. » C’est quand même beau pour un parent de pouvoir éviter à ses enfants de se limiter dans leur choix d’études, et de leur permettre de commencer leur vie d’adulte sans charge financière supplémentaire.

Que ferez-vous une fois que vos enfants auront fini leurs études ?

J : Pour moi, entre les études de médecine de Pierre et les études que choisiront bientôt son frère et sa sœur, je me suis installé dans quelque chose de très, très, long. Mais mon souci est que je ne crois pas que lorsqu’ils ne seront plus étudiants ils n’auront plus besoin de moi. Il n’y a pas que la fin des études. Il y a aussi l’obtention d’un premier emploi rémunéré. Je pense qu’ils auront moins besoin de moi financièrement dans leur vie de tous les jours. Mais, pour moi, je serai très heureux de pouvoir leur faire un petit marchepied immobilier et faire en sorte qu’ils ne paient pas un loyer à fonds perdus, mais avoir déjà quelques mètres carrés pour commencer à rembourser une banque et avoir leur propre appartement. J’ai donc ouvert des PEL (Plan Epargne Logement) à leur nom. Aujourd’hui je ne sais pas comment un jeune peut entrer sur le marché de l’immobilier sans l’aide de ses parents.


Quels conseils donneriez-vous aux futurs parents d’enfants étudiants ?

J : D’abord, prévoir le financement des études afin d’offrir le maximum de liberté de choix et de durée d’études à ses enfants. J’ai lu qu’un étudiant sur deux qui souhaite poursuivre ses études après Bac + 2 est obligé de quitter le domicile familial à Paris comme en Province. Donc la famille est obligée d’accompagner son enfant dans la prise en charge de frais de vie qui ne sont pas négligeables.

La deuxième attente des enfants est de pouvoir bien démarrer leur vie d’adulte. Le mieux, c’est donc d’épargner un tout petit peu chaque mois. C’est une jolie façon de préparer ça et d’éviter de se mettre dans la même situation que moi, après un aléa de vie professionnelle, à devoir produire un effort conséquent. Lorsque mes enfants étaient en bas âge je pensais que le financement de leurs études ne serait pas un problème. Pourtant aujourd’hui, alors même que je gagne très bien ma vie, c’est un véritable effort au détriment de ma vie personnelle.

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