Lorsque l’on est notamment étudiant, travailler l’été ou encore tout au long de l’année peut vous permettre de valider un ou plusieurs trimestres au titre de la retraite. Que la période de travail ait été continue ou qu’il s’agisse de périodes discontinues, vous pouvez commencer à emmagasiner des trimestres, élément déterminant dans le calcul des pensions de retraite, qui vous seront bien utils lorsque votre fin de carrière arrivera. Un point sur les principales conditions à réunir.
Pour valider un trimestre combien faut-il gagner ?
Ce qu’il faut savoir pour la prise en compte de vos périodes de jobs d’été c’est que dans le secteur privé, pour la validation d’un trimestre c’est le montant du salaire soumis à cotisations qui est retenu et non la durée de la période du travail.
La validation d’un trimestre de retraite au régime général, nécessite d’avoir cotiser sur un salaire au moins égal à 150 fois le SMIC horaire. En conséquence en 2018, le salaire de référence est fixé à 1 482 euros pour un trimestre, que ce salaire soit perçu en quelques jours ou plusieurs mois. Il est donc possible de valider un trimestre en travaillant 2 semaines pendant les vacances de Printemps et un mois l’été.
Pour information, les salaires de référence en 2018 sont de :
- 2 964 euros pour la validation de 2 trimestres ;
- 4 446 euros pour la validation de 3 trimestres ;
- 5 928 euros pour la validation de 4 trimestres (soit le nombre maximum).
Ainsi un étudiant qui travaille à temps partiel durant l’année pourra valider une annuité complète -quatre trimestres- si son salaire annuel est supérieur ou égal atteint ou dépasse 5 928 euros cette année (1 482 x 4).
Vous l’avez compris, pour vos jobs d’été, peu importe la durée du travail c’est le niveau annuel du salaire soumis à cotisations qui détermine la validation ou non de trimestres.
Ces petits jobs permettent également d’acquérir des points dans le régime complémentaire, notamment de l’ARRCO pour les salariés.
Pour les stages et pour l’apprentissage les règles sont très différentes
Mais sachez que les règles sont différentes quand il s’agit d’un stage en entreprise ou de périodes d’apprentissage dans le cadre des études. S’il s’agit de périodes de travail à part entière, ces dernières sont soumises à un régime particulier. En effet elles peuvent ouvrir à des droits à la retraite mais dans certaines conditions.
Ainsi pour les stages en entreprise, l'indemnité minimale étant exonérée de cotisations sociales, seuls les stages dont le montant de l’indemnité sera supérieur à ce minimum légal de gratification de stage seront retenus dans le cadre du calcul de la retraite et donc de la validation de trimestres pour le régime de base.
Pour les salaires versés à un apprenti depuis la réforme de 2014, les périodes d'apprentissage sont entièrement prises en compte : un trimestre d'apprentissage validera un trimestre pour la retraite.
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