Livret A
Toute personne peut ouvrir un livret A. Le plafond des versements est de 22.950 €. Le rendement est de 0,75 %. Un mineur peut retirer des fonds à partir de seize ans. Le montant minimal des dépôts et des retraits est en général de 10 €. Il n’y a ni impôt sur le revenu, ni prélèvements sociaux.
Livret de développement durable et solidaire
Alors qu’il avait remplacé le Codevi, le LDD a cédé sa place au LDDS (livret de développement durable et solidaire). Il a les mêmes caractéristiques que le livret A, à l’exception du plafond des versements, limité à 12.000 €. Pour en ouvrir un, 15 € suffisent. Il ne peut pas être ouvert au nom d’une personne mineure qui n’aurait pas de revenus personnels ni demandé une imposition séparée.
Livret d’épargne populaire
Pour ouvrir un LEP, il faut avoir son domicile fiscal situé en France et ne pas dépasser un certain revenu annuel (34.713 € pour deux parts et demie, par exemple). Le versement minimal est de 30 €. Le montant maximal des versements est de 7.700 € (hors intérêts capitalisés). Totalement exonéré, le rendement est de 1,25 %.
Livret jeune
Pour pouvoir être titulaire d’un livret jeune, il faut avoir entre douze et vingt-cinq ans et résider en France. Entre seize et dix-huit ans, il est possible d’effectuer des retraits, sauf si le représentant légal s’y oppose. Le montant minimal par opération est de 10 €. Le plafond des versements est de 1.600 €. Le taux d’intérêt annuel est fixé par les banques, mais il est au moins de 0,75 %. La clôture du livret jeune intervient au plus tard le 31 décembre de l’année du 25e anniversaire du titulaire.
Compte d’épargne logement
Le compte d’épargne logement (CEL) permet, sous certaines conditions, d’obtenir un prêt bancaire à un taux préférentiel (jusqu’à 23.000 €, à 2 %, depuis août 2015) pour construire ou acheter sa résidence principale ou encore réaliser des travaux dans son logement. Il peut aussi permettre de toucher une prime d’Etat (jusqu’à 1.144 €). Le CEL, dont le plafond des versements (au minimum 75 € par opération, après un versement initial de 300 €) est de 15.300 €, offre un rendement de 0,50 %. Le CEL n’est a priori pas destiné au placement de liquidités, mais il permet des retraits, du moment qu’un montant minimal de 300 € reste sur le compte. S’ils sont exonérés de l’impôt sur le revenu, les intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux.
Compte à terme
Sur un compte à terme (CAT), est déposée (en une fois) une somme qui sera bloquée pendant une certaine période (au minimum un mois), en contrepartie d’une rémunération garantie (prévue lors de la souscription), indexés sur une référence de place. L’essentiel des règles relève de la liberté contractuelle. Il existe plusieurs variétés de CAT (à taux fixe, à taux progressif, à taux variable…). Les intérêts sont payables périodiquement ou à l’échéance. La récupération de la somme placée avant la date prévue entraîne des pénalités. Plus la somme reste placée longtemps, plus le taux d’intérêt est important, de 0,3 % à 2 %. Les intérêts sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
Livret bancaire
Pour ouvrir un livret bancaire, il suffit souvent de 10 €. Versements et retraits sont libres. Chaque banque a ses propres taux. Les intérêts distribués sont diminués des prélèvements sociaux et d’un acompte de 24 % (au titre de l’impôt sur le revenu). Certains établissements, comme BforBank, font régulièrement des offres avantageuses. Le rendement brut est alors plus intéressant que dans le cas d’un simple livret, mais si les conditions de durée et de versement sont aussi un peu plus restrictives.
OPCVM monétaires
En dépit de leurs faibles rendements, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières monétaires représentent encore plus du tiers du total des encours, toutes catégories confondues ! En 2016, les rendements des Sicav et FCP monétaires se sont échelonnéé de + 0,3 % à – 0,6 %. Ceux des Sicav et FCP monétaires à court terme ont été compris entre + 0,2 % et – 0,7 %. Une remontée du loyer de l’argent permettrait d’améliorer la situation. A brève échéance, il paraît toutefois difficile d’avoir mieux que l’inflation (qui, cette année, pourrait dépasser 1 %). Les OPCVM monétaires présentent l’avantage de procurer une rémunération quotidienne (et non pas par quinzaine, comme les produits réglementés) et de ne pas avoir de plafond de versements. Mais ils sont fiscalisés.
Contrats d’assurance-vie
L’assurance-vie est une formule d’épargne à long terme. Avec les versements et les retraits libres (ou les avances) que nombre de contrats permettent, il est cependant possible de bénéficier grâce à elle d’une réserve de trésorerie. Après 15,5 % de prélèvements sociaux, le rendement annuel actuel de l’assurance-vie en euros, par exemple, tourne autour de 1,7 %
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