Lorsque vous avez fait le choix de vous constituer un portefeuille d’actions, que ce soit via un PEA ou un compte titre ordinaires (CTO), vous avez le choix entre acquérir des actions en direct ou souscrire des parts d’OPC. Mais il faut savoir se poser les questions avant de choisir l’une ou l’autre solution. Quoi qu’il en soit les deux options peuvent être complémentaires.
Pourquoi investir en titres vifs ?
Certains investisseurs préfèrent l’achat d’actions en direct. Cette option passe par l’analyse et la sélection, puis le suivi de ces titres, et donc du temps à y consacrer que ne nécessitera pas la simple détention de parts d’OPC, sous forme d’actions de SICAV ou de parts de FCP.
En termes de coût, pour les titres en direct il y a les commissions (frais de courtage à l’achat et à la vente), variables selon le niveau d’activité (nombre d’ordres) de l’actionnaire. Certains établissements proposent des formules de tarification adaptées au profil de l’investisseur. Pour les frais de garde, il est à noter que la plupart des banques en ligne choisissent de ne pas en facturer.
En termes de minimum à investir, ce montant est guidé par la nécessité de ne pas concentrer les risques sur un nombre trop limité de lignes entraînant par le manque de diversification une forte volatilité de votre portefeuille.
Ceux qui recherchent la perception des dividendes privilégieront la détention directe, plus appropriée, via le compte titres ordinaire pour la souplesse des retraits ou encore le PEA pour l’attrait de son régime fiscal.
Et en parts d’OPC ?
Quels sont les avantages principaux de la gestion dite collective ? Souscrire des actions de SICAV ou des parts de FCP permet avant tout à l’épargnant d’accéder à un portefeuille diversifié de titres, et à l’expertise de gérants professionnels.
Cette diversification est sans doute le premier atout de la gestion collective. L’investisseur aura accès à de multiples catégories de supports, du produit le plus spécialisé (zone géographique ou secteur industriel) au produit le plus large (tous secteurs, toutes catégories de valeurs mobilières, tous pays). Ensuite les gérants professionnels peuvent recourir à des techniques notamment de couverture offertes par les marchés dérivés, peu adaptées à l’investisseur particulier.
Mais il reviendra à ce dernier de composer une allocation et de savoir sélectionner les produits (voir notre article "choisir un OPC " ). Même si vous optez pour une gestion passive (par exemple via à un tracker/ETF), son portefeuille sera construit selon une méthodologie et par une équipe de professionnels.
En termes de frais, il y a les droits d’entrée mais de nombreuses banques en ligne proposent une sélection de SICAV ou FCP sans droits d’entrée -BforBank ne prélève pas de droits d’entrée sur deux mille OPCVM-. Il y ensuite les frais de gestion annuels, souvent d’environ 2 % pour un fonds actions, et une éventuelle une commission de surperformance.
Comme pour tout investissement, l’épargnant doit s’informer avant d’investir en consultant le DICI (document d’information clé pour l’investisseur). Ce document standardisé apporte les informations essentielles en termes d’objectifs, de risques (sur une échelle de 1 à 7), de performances ou encore de coûts.
COMPARER LES FONDS D'INVESTISSEMENT
Deux solutions complémentaires
Il est très courant qu’un investisseur opte pour la combinaison des deux types de détention. En général la part consacrée aux titres vifs concernera les titres que l’épargnant connait bien. Mais en revanche pour une meilleure diversification géographique, sectorielle ou en termes de capitalisation, les OPC apporteront un complément idéal.
Quelle que soit l’option choisie, investir en actions, c’est accepter le principe d’une fluctuation de l’épargne et d’un risque de perte sur le capital. L’information, la diversification, la sélection vous permettront de limiter ce risque et sans oublier de toujours conserver une épargne de précaution.
Crédit Photo : primeimages