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Dans la gestion de son portefeuille, il peut être judicieux de faire confiance à des professionnels qui, au sein de holdings, prennent des participations dans des entreprises.

24 février 2023

La Rédaction

« Un holding, rappelle dans une vidéo l’ex-trader Xavier Delmas, c’est tout simplement une société qui investit dans d’autres sociétés ! » Ce type de structures existe dans beaucoup de pays. Aux Etats-Unis, par exemple, il y a Berkshire Hathaway, célèbre conglomérat que dirige Warren Buffett depuis 1970 ! Nombre de holdings permettent à des familles de gérer une large partie de leur patrimoine. C’est le cas de Wallenberg (Investor AB), Agnelli (Exor) ou Peugeot (Peugeot Invest).

En dix ans, la capitalisation boursière de Christian Dior a bondi de 475 %, mais le marché du titre s’est asséché depuis que LVMH en a pris la totalité du contrôle en 2017. Cette année-là, Fimalac, le groupe qu’anime Marc Ladreit de Lacharrière, a été retiré de la cote avec, à la clef, une multiplication par 32 de sa valorisation depuis son entrée en Bourse vingt-cinq ans plus tôt ! Bien gérés, s’inscrivant dans le temps long, les holdings sont diversifiés, géographiquement et sectoriellement, et présents dans l’univers du non-coté. Ce que la plupart des investisseurs individuels ne peuvent pas faire, vu le niveau élevé du ticket d’entrée (au moins 100.000 €).

Un côté défensif

« Par rapport à des fonds ouverts comme les organismes de placement collectif en valeurs mobilières, explique dans sa newsletter le blogueur Philippe Proud’hon, les holdings, qui disposent d’un capital permanent, n’ont pas à gérer des apports et des retraits de capitaux. » Cela évite les perturbations dans les périodes de forte volatilité. Du fait d’un marché peu animé, certains holdings, comme EEM, Lebon, Altur Investissement et Compagnie de l’Odet, ont un intérêt limité.

D’autres, en revanche, peuvent paraître attrayants, à l’image d’Altamir, IDI, Peugeot Invest, Eurazeo, Wendel ou Tikehau Capital, entité qui se déploie autour de quatre lignes de métier : dette privée ; actifs réels (immobilier commercial en Europe, infrastructures aux Etats-Unis…), actions non cotées et stratégies liquides. « Peugeot Invest, est-il précisé sur le site maison, est l’un des principaux actionnaires de Stellantis [ex-Peugeot] et de Forvia [groupe dont fait partie Faurecia]. Son activité est diversifiée (participations minoritaires, capital-investissement, co-investissements, immobilier). » La société détient des actifs cotés (Lisi, Seb, Spie…) et non cotés (International SOS, Château Guiraud, Signa Development…).

À la tête de 32,4 milliards d’euros, Eurazeo (+ 116 % du cours de Bourse sur dix ans) est spécialiste de la gestion d’actifs privés. Le holding, dont la famille Decaux est actionnaire à hauteur de 18 %, accompagne la croissance de plus de cinq cents sociétés dans le monde ! Enfin, au carrefour de l’industrie et de la finance, Wendel est partenaire de Bureau Veritas, ACAMS, Constantia Flexibles, Crisis Prevention Institute, IHS Towers, Stahl et Tarkett. Une décote de 35 % par rapport à l’actif net réévalué et un rendement de 3,2 % lui confèrent un côté défensif susceptible de retenir l’attention.

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