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Comme à chaque bilan, l’exercice écoulé a réservé ses surprises. Plutôt bonnes dans l’ensemble, en dépit du contexte. Le Cac 40 a établi un nouveau record. Le point sur les gagnants et les perdants.

05 janvier 2022

Michel Lemosof

La propagation du coronavirus, la crainte du retour de l’inflation et la lourdeur de l’endettement mondial (300.000 milliards de dollars, soit plus de 350 % du PIB planétaire !) n’ont pas freiné les ardeurs des investisseurs.

Il est vrai que les gouvernements ont pris des mesures d’une ampleur inédite, que les entreprises se sont adaptées à l’environnement et que la reprise économique a été vigoureuse. Beaucoup se sont dit que les obligations devraient rester très peu rémunératrices, la probabilité de voir les taux remonter étant faible, et que les segments de marché risqués, à l’image des actions, continueraient à être recherchés.

Le fait marquant de 2021 a été le record du Cac 40. Le 29 décembre, l’indice parisien a dépassé le pic de 6.944 points qu’il avait atteint le 4 septembre 2000, se hissant à 7.201 points. Terminant l’année à 7.153 points, il a fait en douze mois un bond de 28,9 % (sa meilleure année depuis…. 1999), regagnant 200 % depuis le creux du 12 mars 2003 !

Une performance de + 25,7 % pour les actions internationales

Quinze valeurs de l’indice phare tricolore ont gagné l’an dernier plus de 40 %. Seules huit de ses composantes ont fini l’année sur un score annuel négatif, dont Renault (– 15 %), Alstom (– 33,5) et Worldline (– 38 %), lanterne rouge. Sur le SRD, les écarts sont plus importants : Valneva (+ 224,9 %) et Derichebourg (+ 102,2 %) ont crevé l’écran, tandis qu’Ubisoft Entertainment (– 45,7 %) et Atos (– 50,4 %) ont mordu la poussière.

Le Cac 40 dividendes réinvestis, lui, a fait apparaître une hausse de 31,1 %. Le MSCI Europe a enregistré une augmentation de 22,4 %. Sa partie "croissance" a fait mieux (+ 26,5 %) et sa partie "value" moins bien (+ 18 %). De fin décembre 2020 à fin décembre 2021, l’indice MSCI All Country a progressé de 25,7 %. Le Dow Jones a continué sur sa lancée, avec une avancée de 18,8 %, derrière le Nasdaq (+ 21,4 %). Le Nikkei 225 s’est enchéri de 4,9 %. Et l’indice chinois CSI 300 – une fois n’est pas coutume – a reculé de 6,2 %. Les indices de catégories Morningstar apportent également d’intéressantes précisions : + 80,4 % pour les matières premières, + 62,8 % pour les actions vietnamiennes et + 51,9 % pour le secteur du non-coté.

Le prix du pétrole (qualité Brent) s’est accru en un an de 50,2 %. L’once d’or a dans le même temps abandonné 3,3 %, mais engrange encore un différentiel positif de 42,7 % sur trois ans. L’euro a fléchi contre le dollar (– 7,4 %). Enfin, le Bitcoin paraît inarrêtable, avec une valeur majorée de 63,6 % supplémentaires.

Crédit photo : Getty images

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