- Montant investi en Bourse : 15 000 €
- Gains depuis 5 ans : 30 000 €
- Revenus mensuel : 2 500 €/ mois
- Autre patrimoine financier : < 5 000 €
- Patrimoine immobilier : une maison pour résidence principale et deux appartements destinés à la location.
Comment en êtes-vous venu à investir en Bourse ?
Stéphane : J’entretiens une véritable passion pour la Bourse. Avant même d’être majeur, j’avais acheté des actions lors de l’introduction en Bourse de France Telecom grâce à mon père. J’avais alors 16 ans.
Au fil du temps, je me suis intéressé à l’analyse, à comprendre comment ça marche, apprendre les nouvelles techniques. Aujourd’hui, j’en suis au point où je donne même des formations dans toute la France, alors que je n’ai pas de diplômes !
Je n’ai pas un grand niveau d’étude puisque je n’ai qu’un Bac Pro. J’ai d’ailleurs toujours été complexé vis-à-vis de mes deux frères qui sont Experts Comptables et Commissaires aux Comptes.
Le trading m’a permis de m’affirmer et de me réaliser. Je voulais montrer à mes parents que j’étais capable de quelque chose.
Quand et comment investissez-vous en Bourse ?
J’ai de la chance, je suis quelqu’un d’hyperactif. J’essaie de m’arranger avec mon employeur pour pouvoir travailler neuf fois sur dix de quatre heures à midi. L’après-midi, je trade sur le CAC 40, en essayant de trouver des opportunités d’achat et de vente pour « gratter 3-4 sous ». Je tourne avec un capital de 15 000 euros environ, pour m’amuser.
Je travaille principalement le CAC 40 avec des certificats, des produits à levier quinze. C’est-à-dire que si le CAC prend 1 %, mon produit va gagner 15 %.
Je peux aussi jouer à la baisse. Cela fait deux ans que j’ai ouvert mon tableau de bord et j’ai 91 % de taux de réussite. J’ai fait + 37 % de gains depuis deux ans !
Je travaille également l’euro/dollar sur les plateformes du FOREX où je suis beaucoup plus agressif.
J’ai aussi développé des robots de tendance qui analysent, toutes les quinze minutes, les courbes. C’est un sacré gain de temps. Ils me donnent des objectifs suivant un modèle mathématique qui correspond à ma façon de trader, et que j’ai fait mettre en algorithme pour donner des résultats. Sur mon robot titres, mon taux de réussite est de 74 %. Je me suis amusé à mettre un capital de 20 000 euros virtuellement, et au bout de 2 mois mon robot est arrivé à gagner +12,5 %. Mon robot est donc aussi efficace à la hausse qu’à la baisse. Sur une semaine, quand le CAC 40 a perdu 3,41 %, mon robot gagnait lui 2,15 %.
Avec mes gains, j’ai d’abord acheté un appartement. Mintenant j’aménage mon garage. La Bourse, c’est comme la roulette. Si vous jouez et remisez sans arrêt l’argent que vous avez, vous n’allez jamais rien gagner.
Il faut savoir mettre ses gains de côté. Tous les mois je sécurise mes gains et je les mets sur un compte classique, type livret A. L’idée pour moi, c’est de pouvoir acheter un bien immobilier tous les cinq ou dix ans grâce à mes gains.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient se lancer et jouer en Bourse ?
Il faut avoir un petit budget pour ne pas risquer de mettre en danger ni votre vie ni votre couple.
En dessous de 10 000 euros, la Bourse n’a aucun intérêt car vous n’aurez pas la capacité financière de vous retourner. Ce que je veux surtout dire aux gens, c’est qu’ils ne vont pas faire fortune en jouant en Bourse.
Ils peuvent simplement espérer arrondir leurs fins de mois. S’ils veulent faire fortune, c’est un métier. En dessous de 30 000 euros ce n’est même pas la peine d’envisager de pouvoir en vivre. Je pense qu’il faut investir dans les 100 000 euros pour avoir un vrai capital, travailler avec des leviers plus puissants et générer plus de gains. Et en cas de mauvaise situation, on peut se retourner.
Malheureusement, le parcours initiatique en Bourse est très long. Vous allez d’abord perdre avant de commencer à ne plus perdre, pour enfin essayer de gagner. Il y a une part d’apprentissage qui est fastidieuse. C’est pour ça que les gens ont du mal. Ils veulent, à cause de beaucoup d’émissions TV, entrer tout de suite en Bourse et gagner des fortunes. Or, ça ne s’improvise pas. C’est comme pour monter un mur, il faut d’abord apprendre, puis il faut de la pratique pour être un bon maçon.
Je ne compte pas en faire mon activité principale. Encore une fois, je ne trade qu'avec de petites sommes, donc pas vraiment de quoi en vivre. Et puis, on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Avant d’investir, consultez le Mémento de l’investisseur en Bourse.