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Que faire en cas d’usurpation d’identité ?

Avec des conséquences financières, psychologiques et parfois pénales, l’usurpation d’identité connaît un fort développement. Quels sont les bons réflexes à adopter quand cette situation se produit ?

Qu’ils soient professionnels ou particuliers, les investisseurs ont constaté que l’exercice 2017 a été d’excellente facture. Pour 2018, la plupart d’entre eux se montrent plus prudents.

11 février 2018

Michel Lemosof

La tendance observée l’an dernier va-t-elle se prolonger ? La question semble avoir trouvé un début de réponse, puisque les trois premières semaines de l’année ont déjà été le théâtre de hausses de cours significatives : + 4 % en France et + 5,5 % aux Etats-Unis, par exemple. Un mouvement sans doute trop rapide.

Mais revenons en arrière ! En 2017, l’indice Cac 40 s’est octroyé 9,3 % (+ 12,7 % dividendes réinvestis), soit 4,4 points de pourcentage de plus qu’en 2016, alors que les taux d’intérêt à long terme ont fini l’année là où ils l’avaient commencée, à près de 0,7 % pour l’emprunt d’Etat à dix ans. En monnaies locales, les principales références internationales ont fortement progressé : + 25,1 % pour les valeurs américaines, + 21,8 % pour les actions chinoises et + 19,1 % pour les valeurs japonaises (qui ont renoué avec leur niveau d’il y a vingt-cinq ans). Les petites et moyennes capitalisations tricolores n’ont pas été en reste : + 20,7 %. Bien que le Brexit ait freiné les ardeurs, les actions britanniques se sont adjugé un gain annuel de 7,6 %.

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel

Au total, les places financières réunies dans le MSCI Monde ont permis de réaliser en 2017 une plus-value de 20,3 %. Quelqu’un qui, en mars 2009, aurait investi dans un support indexé sur le Dow Jones aurait multiplié sa mise de départ par 3,4 en moins de neuf ans. Défiant les pronostics, Wall Street était récemment au plus haut, la réforme fiscale décidée par l’administration au pouvoir ayant stimulé les marchés d’actions, avant de reculer. La remontée des taux d’intérêt outre-Atlantique a fait l’effet d’une douche froide. Les actions américaines ont perdu 4,6 % le 5 février (plus forte baisse en points de leur histoire).

Au demeurant, la croissance économique est synchrone dans toutes les régions du monde. Elle pourrait s’inscrire à près de 4 % en rythme annuel. Elle s’accélère même en zone euro (pour franchir la barre des 2 %). L’Inde (7,4 %), grâce à sa démographie et à ses réformes, et la Chine (+ 6,6 %), qui se rééquilibre (plus de consommation, moins d’exportation), mèneront le bal. D’après le Fonds monétaire international, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Japon devraient afficher cette année des croissances respectives de 2,7 %, 1,5 % et 1,2 %.

Les risques ne doivent cependant pas être sous-estimés. Le retour de l’inflation, la poursuite des tensions sur le marché obligataire, la volatilité des devises, la hausse du pétrole, notamment, sans oublier les éventuels troubles géopolitiques, constituent autant de dangers que redoutent les investisseurs. Les banques centrales devront donc veiller à ce que la façon dont elles mettront en œuvre leurs inévitables resserrements monétaires ne déstabilisent pas trop les marchés financiers.

Crédit photo : istock

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