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Agroalimentaire, automobile, industrie : quelles perspectives peut-on donner sur fond de hausse des prix généralisée ?

10 mai 2022

La Rédaction

La hausse du coût des matières premières, en partie alimentée par la crise ukrainienne et le retour des mesures de confinement en Chine, n’impacte pas tous les secteurs de la même manière.

Bon à savoir

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L’agroalimentaire

Hausse du prix des matières premières alimentaires, du coût de l’énergie et des transports de marchandises (notamment du fait de l’envolée du prix des carburants) : l’industrie agroalimentaire est impactée de multiples manières. Seules les sociétés qui parviendront à répercuter la hausse des coûts auprès des consommateurs parviendront à tirer leur épingle du jeu, décrit l’Ania (Association nationales des industries agroalimentaires) dans sa note de conjoncture : "Le risque de rogner encore plus sur les marges des industriels est présent, impactant ainsi très sérieusement la capacité d’investissement et d’innovation des entreprises, leur capacité à maintenir les emplois et par conséquent la compétitivité des entreprises."1

L’automobile

Les chefs d’entreprise participant à l’enquête de conjoncture de la Banque de France font également preuve d’un optimisme tempéré concernant l’automobile : "Les soldes d’opinion relatifs à la production en mars indiquent eux aussi un net repli dans l’industrie automobile, ainsi que dans la fabrication de produits en caoutchouc, plastique, en lien avec les problèmes d’approvisionnement." 2

Les autres produits industriels

Avec l’agroalimentaire et l’automobile, le reste de l’industrie devrait également pâtir des difficultés d’approvisionnement. "La hausse des difficultés en mars […] concerne quasiment tous les secteurs de l’industrie ; elle est particulièrement forte pour l’industrie agro-alimentaire (+ 14 points), très exposée à l’Ukraine et à la Russie, les autres produits industriels (+ 12 points) et l’automobile (+ 10 points)", décrit ainsi la Banque de France.

Une bonne nouvelle dans ce paysage un peu maussade ? La hausse des prix n’est pas irréversible. Même si les prix à la consommation augmentent de 1,4 % sur un mois et de 4,5 % sur un an en mars 2022, le reflux de certains coûts est également possible. "Les prix des services ralentissent (+0,2 % après +0,5 %), notamment en raison du repli des prix des services de transports (−0,9 % après +4,0 %)", note ainsi l’Insee dans une publication d’avril 2022.3 De quoi soutenir la consommation et le pouvoir d’achat ? L’avenir le dira.

Alors que le contexte inflationniste rebat les cartes en bourse, il est plus que jamais nécessaire d’adopter une stratégie de diversification de portefeuille et de privilégier les entreprises à fort pouvoir de fixation des prix.

1 https://www.ania.net/economie-export/note-de-conjoncture-une-rentree-2022-sous-tensions

https://www.banque-france.fr/statistiques/conjoncture/enquetes-de-conjoncture/point-de-conjoncture

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6434516

Crédit Photo : Getty Images

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