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Si les Français aiment l’immobilier, c’est surtout pour se loger ou percevoir un revenu locatif. Ils peuvent aussi s’intéresser à la pierre-papier cotée, qui recèle nombre d’avantages.

07 septembre 2018

Michel Lemosof

Si les Français aiment l’immobilier, c’est surtout pour se loger ou percevoir un revenu locatif. Ils peuvent aussi s’intéresser à la pierre-papier cotée, qui recèle nombre d’avantages.

En Bourse, l’immobilier rapporte en moyenne 5 %, alors que l’inflation est encore inférieure à 2 %. Selon Bloomberg, la croissance des bénéfices des foncières en zone euro devrait avoisiner 3,7 % par an d’ici à 2022. Les taux d’occupation excèdent 90 % et les loyers progressent plus vite que l’inflation. De quoi assurer la distribution de confortables revenus. Mais il paraît hasardeux, dans le contexte actuel, de continuer à tabler sur une rentabilité annualisée d’ensemble – dividendes plus variations de prix – de l’ordre de 10 % dans les prochaines années.

« Le rendement du dividende des foncières cotées est attractif par rapport à ceux des obligations d’État et des obligations d’entreprises », confirment Guy Barnard et Tim Gibson, spécialistes en immobilier chez Janus Henderson Investors. Cela devrait se vérifier dans l’avenir. « Par ailleurs, les valorisations du secteur sont proches de leurs plus bas niveaux historiques par rapport au reste du marché des actions », ajoutent-ils.

À l’abri de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière)

Autres atouts en faveur de la pierre-papier cotée : la liquidité et l’absence de souci de gestion. En outre, avec l’immobilier coté, le porteur bénéficie d’une large diversification, puisque les foncières sont propriétaires de nombreux biens. Et – cerise sur le gâteau ! – les actionnaires de foncières cotées, sauf s’ils détiennent plus de 5 % du capital d’une société (cas bien improbable), ne sont pas assujettis au nouvel impôt sur la fortune immobilière (IFI). Un bémol : les actions de foncières (à l’exception de CBo Territoria) ne peuvent pas être achetées dans l’enveloppe fiscale du plan d’épargne en actions (PEA).

Un reproche qui pourrait être fait aux foncières cotées est que celles-ci pâtiront d’une remontée des taux d’intérêt, déjà d’actualité aux États-Unis. Or, leur endettement, qui représente moins de 50 % de la valeur de leurs actifs, n’a rien d’excessif. Si les taux grimpent, cela signifie que l’économie va mieux ! Ce dont profiteront… les foncières cotées, lesquelles sont essentiellement investies dans le tertiaire (bureaux et commerces).

« Leurs résultats seraient affectés par une remontée des taux d’intérêt, mais ils ne seraient pas en danger », affirme Benoît Faure-Jarrosson, responsable de l’immobilier chez Invest Securities. « Les cours des grandes foncières sont compatibles avec une hausse des taux. Si les taux étaient poussés par l’inflation, l’indexation en bénéficierait et les résultats seraient résistants », précise-t-il.

Parmi les fonds spécialisés, Oddo BHF Immobilier, Immobilier 21, Allianz Immo et Amundi Actions Foncier sont séduisants. Ce dernier, par exemple, regroupe des titres comme Vonovia, Deutsche Wohnen, Unibail-Rodamco-Westfield, Gecina, Leg Immobilien, Segro, Merlin Properties Socimi, Aroundtown, Land Securities Group et Klépierre. Bien entendu, il est également possible d’acheter des valeurs immobilières en direct.

Crédit photo : Nikada

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