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Les OPC (organismes de placement collectif) répondent bien aux attentes des épargnants. Par rapport à la gestion ligne à ligne en direct, ils présentent aussi nombre d’avantages.

16 juillet 2018

Michel Lemosof

Les OPC (organismes de placement collectif) répondent bien aux attentes des épargnants. Par rapport à la gestion des valeurs en direct, ils présentent un certain nombre d’avantages.

La gestion collective est devenue incontournable, que ce soit dans le cadre de comptes-titres, des Plans d’Epargne en Actions (PEA ou PEA-PME), des contrats d’assurance-vie en unités de compte ou les plans d’épargne d’entreprise (PEE). Pour une gestion individualisée, il faut des moyens financiers, un certain bagage, du temps et… du sang-froid ! Acheter des parts d’OPC est aussi simple que d’acquérir des titres en direct.

Dans le cas de la gestion de titres en direct, comme il est impossible d’obtenir de bons résultats avec moins d’une dizaine de lignes, chacune d’elles devant avoir un poids minimal significatif (pour amortir les frais et pouvoir manœuvrer), de l’ordre de 3 000 €, la taille d’un portefeuille "idéal" est d’au moins 30 000 €. Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. Or, avec des montants plus faibles, de l’ordre de quelques centaines d’euros, il est possible d’acheter des parts d’OPC sans abaisser la perspective de rentabilité. Un sérieux avantage.

Diversification et contrôle des risques

Les OPC sont des portefeuilles collectifs gérés par des professionnels. C’est un autre atout de poids. Les porteurs sont en effet déchargés de tout souci de gestion. Ce sont des spécialistes qui sélectionnent les valeurs et procèdent aux arbitrages. Un autre intérêt de la gestion collective est la diversification et le contrôle des risques. Un fonds contient habituellement de 30 à 100 titres.

Autre élément en faveur de la gestion collective : l’étendue du choix et la qualité de l’information. Il y a plus de fonds que de valeurs cotées ! Morningstar recense 250 catégories (actions, obligations, monétaire, avec toutes sortes de variantes géographiques ou sectorielles, par exemple). Certains marchés sont impraticables en direct (actions émergentes, petites valeurs internationales, obligations convertibles, etc.). Et, dans le cadre d’une gestion personnelle, il est exclu d’être "flexible" (dosage de l’exposition aux actions, de 0 à 100, selon les périodes), d’aller sur les marchés dérivés, de répliquer un indice ou d’intégrer des critères extra-financiers.

En outre, avec un mécanisme d’investissement programmé, la gestion collective permet d’acheter ou de vendre régulièrement des fractions de parts pour des montants identiques. Très utile pour se constituer une épargne et minimiser les risques dans un marché fluctuant dans lequel il est impossible de connaître le bon moment pour investir. S’agissant des performances, les gérants sont logiquement – en tout cas dans une large proportion – plus forts que les particuliers. Enfin, les approches ne sont pas exclusives : rien ne s’oppose donc à un panachage titres-parts de fonds !

Crédit photo : People Images

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