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Les chiffres du mois d’août continuent de l’attester : les Français retrouvent le chemin du Livret A.

27 septembre 2016

Caroline de Francqueville

Le 1er août dernier la rémunération du Livret A a été maintenue à 0,75 %, son plus bas niveau historique. Pourtant la collecte nette du mois d’août confirme avec éclat que les épargnants français lui retrouvent un attrait certain. La preuve chiffrée.

Les Français redécouvrent le Livret A en 2016

Les chiffres du Livret A dévoilés par la Caisse des dépôts confirment le regain d'attrait des épargnants pour ce produit d'épargne. Le Livret A a connu un mois d'août remarquable. La collecte nette du mois d’août à 1,14 milliard d'euros conforte un véritable retour en grâce de ce produit d’épargne réglementée.

La collecte nette du mois d’août s’est élevée à 1,14 milliard, un chiffre pas égalé depuis de longs mois (début 2014). Depuis le début de l’année, le livret A redresse donc la barre et surtout sa collecte nette vient de connaître 6 mois consécutifs de collecte nette positive.

Enfin en cumul sur les huit premiers mois de l'année, le Livret A affiche une collecte nette positive de 2,12 milliards d'euros.

Le LDD redresse la barre

En août, les dépôts ont dépassé de 1,39 milliard d'euros les retraits sur le Livret A et le LDD cumulés.

À côté des 1,14 milliard déposés sur le Livret A, 250 millions l’ont été sur le LDD. Ce rebond lui permet d’afficher une collecte nette pratiquement à l'équilibre à la fin du mois d'août avec -10 millions d'euros depuis janvier 2016.

Au global, LDD et Livret A ont un encours de 359,3 milliards d'euros contre 357,2 milliards à fin 2015.

Les épargnants français prennent mieux conscience de l’environnement de taux

Après avoir délaissé en 2015 les livrets réglementés en raison d’un rendement jugé peu attractif, les épargnants semblent leur redécouvrir quelques attraits, qu’attestent ces dernières publications chiffrées.

Après de nombreux mois de baisse des taux, les épargnants français comment à mieux intégrer cet environnement de taux bas. S’ils continuent à laisser d’importantes liquidités sur leurs comptes courants, ils semblent pourtant s’intéresser à nouveau aux livrets en dépit de leur faible rémunération. Même à 0,75 %, le taux du Livret A reste supérieur à l'inflation ce qui permet au ministre de l'Économie et au Gouverneur de la Banque de France de souligner que son taux permet toujours de "garantir le pouvoir d'achat des épargnants".

Le livret A a sans doute aussi profité d’un effet psychologique : le maintien de son taux à 0.75 % alors que celui du PEL a été abaissé, tout en lui restant supérieur, à 1 %.

Un taux « garanti » un an

À 0,75 %, son plus bas taux historique depuis sa création en 1818, la rémunération du Livret A reste supérieure à ce qu'elle devrait être selon l’application stricte de la formule de calcul. Par ailleurs, elle est nette d'impôt et de prélèvements sociaux contrairement à d’autres placements similaires au rendement supérieur mais avant prélèvements sociaux et imposition au revenu.

Un autre élément a pu plaider en faveur du Livret A. Alors qu’une révision du taux peut intervenir tous les 6 mois minimum (1er février et 1er août), le gouverneur de la Banque de France, François Vilerhoy de Galhau a proposé de ne pas modifier ce taux lors de sa future révision prévue le 1er février 2017. En acceptant le Gouvernement a voulu montrer sa volonté de privilégier la stabilité du produit d'épargne le plus populaire en France.
Le 1er août dernier son taux était donc connu pour un an.
 

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