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Que faire en cas d’usurpation d’identité ?

Avec des conséquences financières, psychologiques et parfois pénales, l’usurpation d’identité connaît un fort développement. Quels sont les bons réflexes à adopter quand cette situation se produit ?

Livret A, LDDS, PEL ou fonds Euro de l’assurance-vie, il est possible de ne pas laisser dormir ses liquidités sur son Compte Bancaire et ce, sans les bloquer à long terme. Tour d’horizon.

Les fonds mis de côté "au cas où" ou la prime de fin d’année forment souvent une réserve sur le Compte Bancaire. Plutôt que de les laisser inactifs, il est possible de les faire fructifier, en les plaçant sans risque, et en conservant leur disponibilité grâce aux livrets d’épargne réglementés.

Livrets d'épargne réglementés : une épargne disponible à tout moment

Première option : le Livret A. Gérés depuis Internet ou via une application sur son smartphone, les fonds se déplacent à tout moment, instantanément. Sans risque financier et exonéré de taxes (impôts ou prélèvement sociaux), le Livret A affiche un taux réduit de 0,75 % qui n’amortit pas le mouvement de l’inflation, estimée à 1,8 % en 2018. Mais même dans sa meilleure période - les années 1980 - cela n’a jamais été le cas : quand le Livret A assurait 8,5 %, l’inflation s’élevait, elle, à 13 % ! Il existe également le Livret de Développement Durable Solidaire (LLDS) qui affiche un taux de 0,75 % plafonné à 12 000 € de dépôts. Ses intérêts sont également exonérés de prélèvements sociaux et d’impôt sur le revenu.

Plan épargne logement : plus restrictif qu’un Livret A

En quête d’un taux plus élevé ? Avec un 1 % depuis le 1er janvier 2016, le Plan épargne logement (PEL) s’avère séduisant. Néanmoins, avant de signer, regardez bien vos comptes : peut-être disposez-vous d’un PEL contracté avant cette date, dont le taux, fixe depuis son ouverture, sera supérieur. En outre, les conditions sont plus restrictives qu’un Livret A. Un versement minimal annuel de 540 euros est obligatoire. Par ailleurs, le retrait des fonds entraîne sa clôture et ses intérêts sont soumis aux prélèvements sociaux : 17,2 % pour ceux de moins de 12 ans et flat tax de 30 % ensuite (ceux ouverts depuis le 1er janvier 2018 sont directement soumis à la flat tax).

Fonds Euro de l’assurance-vie : un taux plus élevé, mais soyez vigilant

Autre placement à court terme -à privilégier au-delà d’une année-, sans risque puisque le capital est garanti : les fonds Euro de l’assurance-vie. En 2017, ce placement a rapporté en moyenne 1,80 % et les premières analyses de 2018 font état d’une stabilité avec 1,70 % à 1,80 %. À savoir que les taux annoncés par les assureurs sont ceux des résultats de l’année passée et n’augurent pas ceux de l’année à venir.

Plus souple qu’un PEL, les sommes placées restent disponibles* mais il est préférable de prendre quelques précautions. Il est important de vérifier le délai pratiqué pour disposer de ses fonds, les modalités de la garantie ou des conditions de rachat de certains fonds Euro dits "dynamiques" dont une sortie anticipée peut être pénalisante (présence de pénalités les premières années par exemple).

Côté fiscalité, à l’inverse d’un Livret A, si les gains en cas de retrait (appelés ici rachat) sont imposables, plus ou moins fortement selon l’âge du contrat, ils peuvent en raison des abattements sur les gains applicables au-delà de 8 ans (4 600 et 9 200 € selon la situation familiale), ne supporter que les prélèvements sociaux. N’hésitez pas à faire une simulation pour analyser les conséquences fiscales de votre rachat.

*L’article 49 de la loi dite "Sapin II", publiée le 10 décembre 2016 (article L612-33 7° du Code monétaire et financier) donne au Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) la possibilité de bloquer temporairement (trois mois renouvelables une fois) les mouvements de retraits en cas de situation exceptionnelle, comme une hausse brutale des taux d'intérêt.

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