Les organismes de placement collectif (OPC), c’est-à-dire les Sicav et les FCP, sont devenus incontournables. Ils se diffusent dans les comptes d’instruments financiers (avec la même fiscalité que les valeurs mobilières), dans l’assurance-vie en unités de compte, dans les plans d’épargne d’entreprise et dans les plans d’épargne en actions.
Un choix considérable
Les expertises et les stratégies couvrent toutes les classes d’actifs, à commencer par le monétaire, les obligations (gouvernementales et privées) et les actions. Les fonds les plus diversifiés côtoient les fonds les plus spécialisés, géographiquement ou sectoriellement, par taille de capitalisation ou par thème, sans parler des fonds à formule ou des fonds qui jouent la carte de l’ESG (environnement, social, gouvernance). Tous les styles de gestion sont représentés : valeurs boursièrement décotées (value), valeurs de croissance (growth), gestion indicielle (avec, notamment, les trackers), gestion flexible, performance absolue, etc.
L’univers de la gestion collective comprend plus de dix mille produits ! En France, il existe six cents sociétés de gestion. S’y ajoutent les enseignes étrangères qui commercialisent leurs fonds dans l’Hexagone. Impossible de ne pas trouver chaussure à son pied ! Encore faut-il avoir une idée de ce qu’on l’on cherche, en termes de risque encouru et d’horizon de placement, d’espérance de plus-value ou de rendement (que les coupons soient distribués ou capitalisés), bien s’informer et s’assurer de la cohérence de ses choix par rapport à ses besoins.
Une gestion professionnelle
Le principal avantage des Sicav et des fonds réside dans le professionnalisme de leur gestion. Des spécialistes sont, à plein temps, en charge de l’animation de portefeuilles qui comprennent de vingt à cent lignes ou plus. Le risque est mieux contrôlé que dans une gestion individuelle, où les moyens sont moins importants ou moins sophistiqués, où l’approche est empirique et où un éventuel recours aux marchés dérivés (pour se couvrir, par exemple, contre l’impact des baisses) n’est pas à la portée de tout le monde. Cela n’empêche évidemment pas les épargnants de faire partie d’un club d’investissement ou de gérer eux-mêmes un PEA…
Une part suffit pour être copropriétaire d’un ensemble de titres (parfois cotés sur des places lointaines difficiles à pratiquer en direct), et ce dans des conditions tarifaires raisonnables. Par ailleurs, il est judicieux d’opter pour une épargne programmée (acquisition de fractions de parts, à intervalles réguliers, pour un même montant). Il faut aussi savoir que les OPC ont une liquidité qui, en général, est quotidienne. Ce qui permet d’y entrer et d’en sortir sans délai. Enfin, les performances sont souvent au rendez-vous, même si le passé n’est jamais garant de l’avenir.
Crédit photo : istock