D’après une récente étude Ipsos, les Français n’épargnent pas pour une seule et même raison. Si la volonté de préparer l’avenir et d’anticiper les difficultés, pour soi ou pour ses proches, constitue un fil rouge, l’étude met en évidence une grande variété d’objectifs.
Motivation #1 : se constituer une épargne de précaution
Plus de la moitié des Français (53%) est motivée par le fait de constituer une épargne de précaution.
D’ailleurs, les livrets sont considérés comme les meilleurs produits d’épargne, devant l’assurance-vie. Les Français privilégient des produits d’épargne disponibles afin de pouvoir s’en servir en cas d’imprévu. "Au total, 4 Français sur 5 possèdent aujourd’hui un livret A, un LDD ou un LEP (80%, +1 point en 1 an), 40% une assurance vie (-2 points en 1 an) et 12% un PER (stable).", apprend-on dans le communiqué de presse de l’étude. Le regain d’intérêt pour les livrets "classiques" comme le Livret A s’explique largement par la revalorisation des taux de rémunération à partir de 2022.
Bon à savoir
Livret d'épargne BforBank, Livret A ou Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) sont trois solutions complémentaires pour accueillir votre épargne de précaution.
Motivation #2 : anticiper la retraite et une potentielle dépendance
Les Français épargnent aussi en vue de préparer la retraite (25%, + 3 points en un an) ou pour se prémunir contre le risque de dépendance (22%).
L’épargne personnelle apparaît comme un moyen de pallier les limites des mécanismes d’assurance collectifs : "Dans le contexte du projet de réforme en cours, près de 7 Français sur 10 se disent inquiets de l'avenir du système des retraites (69%), un sentiment qui a nettement diminué au cours des 6 dernières années (-18 points dont -7 points uniquement sur l’année passée) mais reste très majoritaire". 83% des retraités craignent de manquer d’argent au moment de la retraite.
Motivation #3 : être en capacité d’aider ses proches
Pour 1 Français sur 5 (20%), l’effort d’épargne est motivé par la volonté d’aider les enfants ou petits-enfants. C’est notamment la raison pour laquelle les Français intègrent dans le choix de leurs produits la fiscalité de la transmission. Selon les auteurs de l’étude, "les Français préfèrent un placement qui rapporte peu mais qui serait très peu taxé pour les héritiers".
Enfin, la remontée des taux d’intérêt pousse un nombre croissant de Français à se détourner de l’immobilier dans le cadre de leur stratégie d’épargne. Seuls 11% se disent prêts à investir dans la pierre (-8 points en un an).
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