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Les débuts d’année sont propices aux prospectives. Quels produits d’épargne pourraient avoir les faveurs des épargnants en 2021 ?

Marquée avant tout par une augmentation très importante de l’épargne des Français, l’année 2020 aura été atypique pour certains placements. Comment les épargnants vont il choisir de placer en 2021 cette manne alors que le contexte reste celui de produits à taux fixe (livrets bancaires, fonds en euros de l’assurance vie) aux perspectives de gains réduites. Dès lors, les épargnants vont-ils consommer ou bien placer cet argent en 2021 ? Leur comportement va-t-il être longtemps affecté par les événements de l’année 2020 ? Bourse, assurance-vie, livrets, comment mieux orienter son épargne financière ? Tendances et perspectives selon vos objectifs.

Quel contexte pour vos placements 2021 après une année 2020 atypique ?

Les incertitudes engendrées par la crise sanitaire ont fortement impacté les comportements des épargnants en 2020. L’épargne financière des français a été en très forte augmentation (de près de 130 milliards d’euros) dopée par les incertitudes et inquiétudes liées à l’épidémie de Covid 19 mais aussi par la limitation des possibilités de dépenses résultant des périodes de confinement.

Les Français, préférant augmenter leur épargne de précaution pour parer à toute baisse de revenus ou perte d'emploi, ont placé leurs liquidités en priorité sur le Livret A ou le LDDS ou bien les ont tout simplement laissées sur les comptes bancaires.

Comme toutes ces dernières années marquées par un contexte de taux bas, la perspective de performances en 2021 devrait rester avant tout proportionnelle au risque encouru par l’épargnant. Mais les incertitudes toujours présentes rendent plus difficiles les choix de placement, alors même que la Banque de France prévoit une nouvelle augmentation de l’épargne de 70 milliards en 2021.

L’épargne de précaution et les placements garantis restent actuellement synonymes de faibles performances même si l’inflation diminue. Vous avec des objectifs de moyen et long terme ? Les épargnants dont le profil d’investisseur est adapté parce qu’ils acceptent un risque en capital en contrepartie de meilleures perspectives de rendement, devraient continuer à privilégier les placements en actions.

Livrets bancaires et livrets d’épargne réglementée : des rendements toujours très bas

Les Français vont-ils continuer à privilégier les produits de court terme pour la disponibilité à tout moment des sommes placées ? Après avoir rempli en 2020 leurs Livret A, LDDS, PEL, gonflé les dépôts de leurs comptes bancaires ou placé sur leurs livrets d’épargne bancaire fiscalisés, ils se retrouvent avec une épargne de précaution très importante au détriment du rendement. Dans un contexte de rendement net d’inflation qui peut se révéler négatif, quels livrets d’épargne choisir en 2021 ?

Pour le Livret A et le LDDS, les plafonds sont limités et les taux de rémunération 2021 ne devraient pas changer le 1er février et rester à 0,5%. Au-delà il y a les livrets d’épargne bancaire fiscalisés. Si leur rémunération reste très basse et les intérêts fiscalisés, vous pouvez bénéficier de taux boostés liés à des offres promotionnelles.

Les incertitudes économiques 2021 rendent plus difficile la projection sur le long terme et donc l’évaluation par les ménages de l’épargne de précaution à conserver. Nombreux encore devraient être ceux qui vont préférer privilégier les placements disponibles à tout moment, sans risque de perte de capital. Néanmoins, essayez d’estimer vos besoins en la matière pour ne pas passer à côté de placements plus rémunérateurs sur la durée, si votre profil de risque et votre horizon de placement le permettent.

Bourse : les actions pour le long terme et les profils de risque adéquats

La forte baisse des marchés engendrée par la crise sanitaire au printemps 2020 a créé des opportunités pour de nombreux épargnants qui ont pris le chemin de la bourse. Le très fort rebond lié aux perspectives de sortie de la crise sanitaire a été accentué par l’annonce d’un vaccin.

La grande volatilité des marchés, liée aux incertitudes ambiantes doit rappeler aux épargnants que les perspectives de rentabilité qu’offrent les actions s’envisagent sur le long terme et visent ceux dont le profil de risque est adapté à ce type de placement. Ils doivent notamment savoir accepter un risque de perte sur le capital en contrepartie de perspectives de rendements importants sur la durée.

L’année 2021 est déjà souvent qualifiée de charnière, de transition pour dessiner l’après COVID. La crise de la Covid a fait émerger de nombreux changements structurels et mis en avant de nouveaux acteurs. Les particuliers privilégieront des fonds et SICAV. Les professionnels de la gestion sont en effet plus à même de sélectionner les zones géographiques, les secteurs et ces acteurs de l’ère post Covid. Les experts prévoient aussi une relance marquée par une croissance économique plus respectueuse de l’environnement et de nouveaux modèles sociaux.

Assurance vie : une rupture en 2020 ?

Le placement préféré des français a été délaissé en 2020. Neuf mois consécutifs de décollecte ont abouti à fin Novembre 2020 à un solde négatif historique depuis 2012, de 7,3 milliards d’euros contre un solde positif de 23,3 milliards pour l’année 2019. Des réseaux de distribution perturbés par la crise sanitaire et les incertitudes économiques ont amené les épargnants à privilégier les livrets et dépôts à vue. La généralisation progressive de l’accès du fonds en euros conditionné à un quota minimum d’unités de compte et au risque afférant, a également joué son rôle. En effet, certains ménages habitués à privilégier la garantie du fonds en euros ne souhaitaient pas prendre de risque.

Alors que leurs rendements 2020 attendus début 2021 devraient continuer à s’éroder, les fonds en euros sont-ils encore intéressants pour les épargnants ? Si l’année 2020 semble avoir marqué une rupture en terme de collecte, la tendance des premiers mois est attendue.

Les épargnants disposant d'importantes liquidités vont-ils changer de stratégie et procéder à des versements ou autres arbitrages au profit d’unités de compte plus en adéquation avec leur horizon de placement si celui-ci est éloigné ? Ce pourrait être le cas si la situation sanitaire et économique se stabilise mais l’attachement des français à la garantie du fonds euros reste très forte.

Quoiqu’il en soit, la répartition des avoirs dépend de votre profil de risque, de vos objectifs et de votre horizon de placement. La recherche de la performance passe par les unités de compte et donc l’introduction du risque. Les épargnants les moins averses au risque et aux horizons de placement les plus éloignés pourront privilégier une proportion d’unités de compte en actions plus importante et même majoritaire par rapport à la part consacrée au fonds en euros.

Or : pour une plus grande diversification du patrimoine

En 2020, l’or a retrouvé son rôle de valeur refuge et connu une forte hausse, corrigée à l’annonce de l’arrivée du vaccin. Cette hausse du métal jaune a bien sûr impacté tous les supports qu’il s’agisse du lingot ou des pièces, des actions de mines d’or, des trackers ou encore des OPCM spécialisés.

L’atout de la diversification, les faibles rendements des placements long terme (obligations, assurance vie en euros), taux faibles ou négatifs peuvent expliquer la hausse du cours de l’or. Il ne faut pas oublier l’une des caractéristiques qui est l’absence de revenus, ni l’impact du dollar, l’once d’or étant côtée en dollar.

Quels placements pour la retraite en 2021 ?

Pour préparer leur retraite, les français ont toujours été plus adeptes de placements long terme "classiques" comme l’immobilier (locatif ou de type SCPI) ou encore l’assurance-vie, que de produits spécifiques d’épargne-retraite. Avec l’instauration du Plan d’épargne retraite (PER) fin 2019, le Gouvernement souhaite les inciter à développer leur épargne retraite. Alors qu’en 2020 la commercialisation du PER s’est amplifiée, à l’inverse, l’encours de l’assurance vie s’est replié. Les français vont il progressivement voir dans le Plan d’épargne retraite le nouveau produit adapté à la préparation de leur retraite ?

Il est conseillé de penser à la retraite le plus tôt possible. Mais à 30 ou 40 ans d’autres projets comme l’achat d’une résidence principale ou l’arrivée d’enfants peuvent empêcher d’épargner au titre de la retraite, surtout dans un placement comme le PER, moins flexible que l’assurance vie.

Pour les ménages les plus imposés, la puissante incitation fiscale à l’entrée -la déductibilité des versements du revenu imposable- est un atout majeur. A l’inverse pour ceux qui sont peu ou pas imposables, il est possible de renoncer à cette déductibilité au profit d’un régime fiscal plus favorable à la sortie.

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