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Vous cherchez à investir dans l’immobilier et à obtenir un bon rendement ? Vous ne voulez aucun souci de gestion ? Investissez donc dans des SCPI.

Si vous souhaitez un produit d’investissement clé en main, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) constituent une bonne option. Car elles offrent plusieurs avantages. Au lieu d’investir dans un bien physique, vous achetez de l’immobilier sous forme de parts.

Premier atout, vous pouvez y consacrer une somme moins importante que pour un bien classique.

Second atout, les SCPI collectent des fonds auprès des épargnants pour les investir dans des actifs immobiliers très variés. Vous avez la possibilité d’acheter des parts dans des logements, des bureaux, des commerces, des locaux d’activités et dans des zones géographiques très diversifiés (en France ou en Europe). Des segments de marché auxquels vous n’auriez pas forcément accès en achetant de l’immobilier physique.

Cette diversification permet de mutualiser le risque d’impayé ou d’absence de locataire. Autre avantage et non des moindres, vous n’avez pas à vous préoccuper de la gestion de votre placement. C’est le gestionnaire de la SCPI qui se charge de tout : achat des immeubles, location, entretien… C’est aussi lui qui vous verse un revenu issu des loyers du patrimoine constitué par la SCPI. L’opération paraît d’autant plus intéressante que les rendements des SCPI sont élevés, de l’ordre de 4,7 % en 2016 pour les SCPI de rendement. 

Différentes sortes de SCPI

Différentes catégories de SCPI existent :

  • les SCPI de rendement,
  • les SCPI de plus-value
  • et les SCPI fiscales.

Les premières investissent dans des bureaux, des murs de boutique, des commerces. Elles peuvent s’inscrire dans des secteurs géographiques ou sectoriels précis (santé, hôtellerie). Ce sont les plus nombreuses.

Les secondes, dites de plus-value ou de capitalisation, achètent des immeubles à rénover et mise sur la plus-value à la revente.

Quant à la troisième catégorie, elle concerne les SCPI fiscales. Elles investissent exclusivement dans des logements éligibles à des dispositifs fiscaux (Scellier, Pinel, Malraux) qui vous permettront, à hauteur de la part que vous y investissez, de bénéficier du régime fiscal associé au dispositif.

Quelques précautions à prendre

Avant de vous lancer, sachez que ce placement n’est pas dénué de risque. En effet, le capital que vous injectez n’est pas garanti. La valeur des actifs est fonction de l’évolution des marchés. Et la revente n’est pas toujours aisée, surtout si vous vous placez sur une SCPI à capital fixe. Vous ne pouvez, dans ce cas, souscrire qu’à l’occasion d’une augmentation de capital ou vous placer sur le marché secondaire, c’est-à-dire face aux investisseurs qui revendent.

Ce marché et les prix sont organisés par la société de gestion. Idem si vous voulez revendre. Vous devrez attendre qu’un acquéreur se présente.

À noter que cet inconvénient n’existe pas lorsque vous optez pour une SCPI à capital variable mais c’est tout de même la SCPI qui fixe le prix de vente. Quel que soit le cas de figure, vérifiez la qualité du patrimoine détenu par la SCPI, épluchez ses rapports annuels de façon à vérifier les taux d’occupation de ses immeubles (au moins 90 %). Examinez aussi l’évolution du prix des parts, du niveau de ses réserves ou encore des frais de souscription qui sont généralement élevés (autour de 10 %) mais inclus dans le prix de la part, et des frais de gestion qui corespondent à un pourcentage (autour de 12 %).

Crédit photo : Marco Saracco

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