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Que faire en cas d’usurpation d’identité ?

Avec des conséquences financières, psychologiques et parfois pénales, l’usurpation d’identité connaît un fort développement. Quels sont les bons réflexes à adopter quand cette situation se produit ?

Depuis l’été 2013, les marchés opèrent une rotation à la fois de style et sectorielle. Ils privilégient les valeurs les plus sensibles à une reprise du cycle économique européen.

23 avril 2015

Morningstar

Après le temps de l’espoir, le temps de la reprise. Depuis les propos de Mario Draghi de l’été 2012, les Bourses européennes ont largement rebondi sur un facteur purement psychologique : la menace d’un éclatement de la zone euro s’éloignant, les investisseurs ont accepté progressivement de mettre plus de risque dans leurs portefeuilles en s’exposant un peu plus aux actions.

En Bourse, cela s’est manifesté par une réduction de la prime de risque – laquelle traduit le surcroît de rendement attendu pour détenir des actions plutôt que des obligations sans risque (le Bund ou l’OAT 10 ans par exemple).

Mais jusqu’ici les investisseurs privilégiaient les valeurs de croissance visible considérées comme des « quasi-obligations ». Ces dernières bénéficient en effet de la visibilité sur la croissance du résultat, de leur exposition aux marchés émergents et des bilans solides. Cette situation s’est renversée à l’été 2013, lorsque Ben Bernanke a évoqué la perspective d’une réduction des achats d’actifs de la Fed, conduisant à une hausse des taux longs.

Dans un marché « coupé en deux », les investisseurs ont alors commencé à regarder des valeurs dites « décotées » (ou « value ») et de surcroît exposées aux marchés européens et américain plutôt qu’aux émergents.

En quelques mois, les valeurs des médias, de la distribution, des loisirs, de la construction, de la chimie ou des matériaux de construction, l’automobile et les biens et services industriels ont rattrapé leur retard sur la consommation défensive (graphique GS).

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Fin 2013, au moment de se projeter sur 2014, la grande majorité des gérants reconnaissent que la valorisation des actions a bien monté, et que le marché est toujours « coupé en deux ». D’un côté, des valeurs souvent sur leurs plus hauts historiques (technologie, alimentation) et de l’autre, des valeurs industrielles en retard de valorisation.

Jusqu’ici, en l’absence de rebond des résultats des entreprises, la hausse des bourses entre mi 2012 et fin 2013 s’est faite grâce à l’expansion des multiples de valorisation : +49% pour le ratio cours sur bénéfice, ou P/E, de l’indice Stoxx Europe 600.

L’annonce d’un retour à la croissance de la zone euro au deuxième trimestre 2013 a conforté au fil du temps les investisseurs dans leur scénario de reprise graduelle de l’économie européenne et mondiale.

Mais pour que la hausse des bourses se poursuive et que les arbitrages actuels soient maintenus, il faudra que les profits des entreprises repartent de l’avant. C’est ce qu’espèrent les investisseurs. Même avec une croissance modeste du chiffre d’affaires, les résultats pourraient bénéficier de deux effets de levier :

  • le levier opérationnel : une variation de 1% des ventes produit une hausse de plus de 1% du bénéfice d’exploitation)
  • le levier financier (la diminution du coût de financement réduit les charges de la dette et améliore mécaniquement le résultat net.

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