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Bourse

Comment investir et bien débuter en bourse ?

En bref :

  • Comprendre le fonctionnement des marchés est essentiel avant d'investir.

  • La diversification (actions, ETF, SCPI…) permet de limiter les risques.

  • Les ETF facilitent un démarrage progressif, même avec un petit budget.

  • Analyser les entreprises, les frais et les indicateurs est indispensable.

  • Fiscalité, ordres de bourse et profil d’investisseur doivent être maîtrisés.

  • Un courtier fiable et une approche disciplinée renforcent les résultats.

Introduction à l'investissement en bourse

La bourse est un marché où se rencontrent l'offre et la demande de titres financiers comme les actions ou les obligations. Elle permet aux entreprises de financer leurs projets et aux investisseurs de faire fructifier leur capital. Maîtriser le fonctionnement de la bourse, c’est comprendre les facteurs qui influencent les prix : conjoncture économique, décisions politiques, ou encore tendances sociétales.

Exemple fictif : Une entreprise cotée dans le secteur de l’énergie verte voit son action progresser de 15 % suite à une annonce gouvernementale sur des subventions. L’investisseur qui avait analysé cette tendance en amont peut profiter de cette hausse.

Premiers pas pour investir en bourse

Pour débuter, il est important de définir ses objectifs et de clarifier ses attentes. Un investissement progressif avec un budget modeste peut commencer par des ETF, peu coûteux et diversifiés. Une stratégie simple consiste à répartir régulièrement les ressources sur différents secteurs. Exemple fictif : un investissement de 100 € par mois sur 5 ans à un taux annuel de 4 % génère environ 6 600 € au total, dont 600 € d’intérêts.

Comprendre les risques et la diversification

La bourse implique des risques liés à la volatilité des marchés. Diversifier son portefeuille permet de limiter les pertes potentielles : actions, obligations, ETF, ou autres actifs peuvent être combinés selon le profil de risque et les objectifs. Ainsi, une mauvaise performance isolée affecte moins l’ensemble du capital investi.

Exemple fictif : Un investisseur place 10 000 € sur 4 secteurs : santé, technologie, finance, et énergie. Si le secteur technologique chute de 20 %, la perte sur l’ensemble du portefeuille est limitée à 5 %.

Stratégies pour débutants avec un petit budget

Avec un petit capital, il est possible de recourir à des ETF. Une méthode comme le "dollar-cost averaging" consiste à investir chaque mois un montant fixe, ce qui lisse les variations de marché. Exemple fictif : 50 € investis mensuellement pendant 3 ans à 5 % par an aboutissent à un capital d’environ 1 900 €, dont environ 150 € d’intérêts. Certains choisissent aussi d’investir dans des entreprises émergentes à fort potentiel, avec une part de risque plus élevée.

Exemple fictif : Une personne investit 50 € par mois pendant 3 ans sur un ETF monde. Avec un rendement moyen de 5 %, elle obtient près de 1 900 €, dont 150 € d'intérêt cumulé.

Choisir les actions et ETF

Sélectionner une action ou un ETF implique d'analyser la santé financière de l’émetteur, son historique de performance, sa stratégie, et son secteur. Pour les ETF, les frais de gestion et la zone géographique couverte sont des critères importants. Il convient d’observer l’évolution des cours et les données accessibles pour évaluer la pertinence d’un placement.

Exemple fictif : Un ETF répliquant le CAC 40 a des frais annuels de 0,25 %. Un investisseur qui mise 10 000 € y laisse 25 € par an de frais, contre 150 € pour un ETF similaire avec 1,5 % de frais.

Comparaison des comptes et produits d'investissement

Deux types de comptes permettent d’investir : le compte-titres ordinaire et le Plan d'Épargne en Actions (PEA). Le choix dépend du type d'actifs visés et de la stratégie fiscale souhaitée.

Compte‑titre ordinaire

  • Zone d’investissement : Marchés mondiaux (actions, obligations, ETF internationaux)

  • Fiscalité : Imposition dès le premier euro (flat tax ou barème progressif)

  • Supports disponibles : Actions, obligations, ETF, SCPI, OPCVM

Plan d'Épargne en Actions (PEA)

  • Zone d’investissement : ETF et actions éligibles domiciliés dans l’Espace économique européen (EEE)

  • Fiscalité : Exonération d’impôt sur le revenu après 5 ans (hors prélèvements sociaux)

  • Supports disponibles : Actions et ETF éligibles aux règles PEA (y compris ceux répliquant des indices internationaux)

Exemple fictif : Un investisseur qui souhaite accéder directement à des actions américaines choisit un compte-titres. Un autre, plus orienté long terme et fiscalité, investit via un PEA dans un ETF éligible répliquant un indice mondial comme le MSCI World ou le S&P 500.

#Bon à savoir :

Certains ETF domiciliés en Europe, bien qu'exposés à des marchés non européens (États-Unis, Asie, émergents), sont éligibles au PEA. Cela permet une diversification géographique tout en conservant les avantages fiscaux du PEA.

Types de comptes pour investir

Le compte-titres est flexible et ouvert à tous types d’actifs financiers, tandis que le PEA, plus restrictif, offre des avantages fiscaux pour les investissements en actions européennes. Chacun présente des intérêts différents selon les objectifs poursuivis.

Avantages fiscaux du PEA

Après 5 ans de détention, le PEA permet une exonération d’impôt sur le revenu sur les gains réalisés, bien que les prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) restent dus. Ce cadre incite à adopter une stratégie de long terme. Un retrait anticipé entraîne la clôture du plan et la perte des avantages fiscaux.

Conseils pratiques et erreurs à éviter

Investir sans diversification, suivre ses émotions ou négliger les frais de courtage sont des erreurs fréquentes. Une approche disciplinée, reposant sur une analyse rationnelle et des objectifs précis, contribue à une meilleure gestion de portefeuille.

Exemple fictif : Un investisseur achète une action après une hausse brutale sans analyse. Le cours chute ensuite de 30 %. Une stratégie plus rationnelle, avec analyse préalable, aurait pu éviter cette perte.

Erreurs courantes à éviter

Les erreurs classiques incluent le manque de planification, la réaction impulsive aux baisses de marché, ou l’investissement basé sur des rumeurs. Il est essentiel de bien comprendre les coûts liés (frais de gestion, fiscalité) et d’éviter toute décision hâtive.

Bonnes pratiques pour investir à long terme

La régularité d’investissement permet d’amortir les cycles de marché. Adopter une vision long terme aide à surmonter les périodes de volatilité et à optimiser la performance globale.

Fonctionnement des transactions boursières

Les ordres de bourse permettent de passer des transactions selon différents critères. Ordres au marché, à cours limité ou ordres stop sont à maîtriser pour mieux gérer ses achats et ventes selon les conditions de marché.

Exemple fictif : Un investisseur veut acheter une action à 100 € mais fixe une limite à 95 €. Il évite d’acheter trop cher en cas de pic temporaire du marché.

Évaluation du profil d'investisseur

Prendre en compte son profil d’investisseur (prudent, équilibré, dynamique) permet d’adapter ses choix à sa tolérance au risque. Cela aide à bâtir une stratégie cohérente avec ses attentes.

#Bon à savoir :

Définir son horizon de placement — court, moyen ou long terme — permet de mieux choisir les supports adaptés. Un investissement sur 10 ans ne se construit pas comme un placement à 6 mois.

Utilisation d'outils et formation

Se former est essentiel. Il est possible de s’informer via des données accessibles, d’observer l’évolution des cours, ou encore de tester des stratégies sans engagement grâce à des environnements d’apprentissage. Des cours en ligne peuvent approfondir les connaissances des débutants.

Choisir un bon courtier en ligne

Les critères de sélection incluent les frais, la gamme de produits, la qualité de la plateforme et le service client. Ces éléments influencent directement la facilité d’accès et la performance opérationnelle du portefeuille.

Gestion pilotée et formation

La gestion pilotée repose sur la délégation à des professionnels. Elle offre une expertise mais peut engendrer des frais plus élevés. Connaître les bases de la gestion d’actifs reste utile, même en gestion déléguée, pour comprendre les allocations et interagir efficacement avec les gestionnaires.

Indicateurs financiers à surveiller

Certains indicateurs aident à analyser les titres : PER (Price Earnings Ratio: coefficient multiplicateur appliqué au bénéfice net d'une entreprise pour obtenir la valeur de celle-ci), rendement du dividende, taux de croissance des bénéfices. Exemple fictif : une entreprise avec un PER de 12 et un rendement de 3 % peut être jugée attractive selon ses perspectives de croissance. Le suivi de ces données permet d'ajuster son portefeuille.

Exemple fictif : Une action cotée à 40 € affiche un bénéfice par action de 4 €, soit un PER de 10. Si le secteur affiche un PER moyen de 15, cette valeur peut être jugée attractive sous conditions.

#Bon à savoir :

Mettre en place des alertes pour suivre ces indicateurs permet de mieux réagir aux opportunités du marché.

Comparaison des comptes et produits d'investissement

Deux types de comptes permettent d’investir : le compte-titres ordinaire et le Plan d'Épargne en Actions (PEA). Le choix dépend du type d'actifs visés et de la stratégie fiscale souhaitée.

Compte‑titre ordinaire

  • Accessible à l'international : Oui

  • Avantages fiscaux : Non (imposition dès le premier euro)

  • Investissements possibles : Actions, obligations, ETF, SCPI, OPCVM

Plan d'Épargne en Actions (PEA)

  • Accessible à l'international : Non (actions européennes uniquement)

  • Avantages fiscaux : Exonération d’impôt sur le revenu après 5 ans

  • Investissements possibles : Actions et parts de SICAV européennes

Fiscalité des comptes-titres

Les gains réalisés via un compte-titres ordinaire sont soumis à la fiscalité dès le premier euro. Ils sont généralement imposés selon le régime de la "flat tax" (prélèvement forfaitaire unique) à hauteur de 30 %, comprenant 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Exemple fictif : une plus-value de 1 000 € générera un impôt de 300 €, laissant un gain net de 700 €.

En cas de moins-value, il est possible de la déduire des plus-values réalisées la même année ou au cours des dix années suivantes. Exemple fictif : une perte de 500 € sur un titre peut être utilisée pour réduire l'imposition d’un gain de 1 000 €, ramenant la plus-value imposable à 500 €.

Diversification au-delà des actions

Pour diversifier son portefeuille, il est possible d’intégrer des produits comme les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), accessibles via un compte-titres. Ces supports offrent une exposition indirecte à l’immobilier ou à des portefeuilles gérés, selon le niveau de risque recherché.

Fonctionnement des transactions boursières

L'achat et la vente d'actions sont réalisés par le biais d'ordres de bourse. Il existe différents types d'ordres, chacun adapté à des situations précises. Comprendre leur fonctionnement permet de mieux contrôler ses opérations et de limiter les mauvaises surprises liées aux mouvements de marché.

Types d'ordres en bourse :

Ordre au marché : exécution immédiate au meilleur prix disponible

Ordre à cours limité : prix maximum à l'achat ou minimum à la vente

Ordre stop (ou à seuil de déclenchement) : devient un ordre au marché après franchissement d’un seuil

Ordre stop-limit : combine un seuil de déclenchement et une limite de prix

Exemple de stratégie d’achat

Exemple fictif : un investisseur souhaite acheter une action cotée à 50 €. Il place un ordre à cours limité à 48 €. L’achat ne se déclenchera que si le cours redescend à 48 € ou moins, ce qui lui permet de contrôler son prix d’entrée.

Illustration d’un ordre stop

Exemple fictif : une action détenue à 60 € est protégée par un ordre stop à 55 €. Si le cours descend sous ce seuil, l’ordre se déclenche automatiquement pour vendre, limitant ainsi la perte potentielle.

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