En bref :
Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) permet d'investir en actions européennes avec des avantages fiscaux.
En 2025, le plafond du PEA classique est de 150 000 euros, et celui du PEA-PME atteint 225 000 euros.
Les plus-values sont exonérées d'impôt sur le revenu après cinq ans, hors prélèvements sociaux.
Un retrait avant cinq ans entraîne la fermeture du plan et l'imposition des gains.
Le cumul d'un PEA classique et d'un PEA-PME est possible jusqu'à 375 000 euros.
Le PEA jeune s'adresse aux 18-25 ans rattachés fiscalement et est plafonné à 20 000 euros.
Les actifs éligibles sont principalement européens (actions, OPCVM, ETF...)
Un transfert de PEA est possible mais génère des frais et une indisponibilité temporaire.
Comprendre le plafond de versement du PEA
Le plafond du PEA classique est fixé à 150 000 euros en 2025. Ce montant correspond au total des versements autorisés, hors plus-values ou dividendes réinvestis. Le PEA-PME, destiné à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises, permet un plafond supplémentaire de 225 000 euros. Il est donc possible de détenir les deux plans pour un montant total de 375 000 euros.
Exemple fictif : un épargnant verse 150 000 € sur un PEA classique et 100 000 € sur un PEA-PME. Il peut encore verser 125 000 € sur ce dernier dans le futur.
Options d'investissement après atteinte du plafond
Une fois le plafond atteint, aucun versement supplémentaire n'est possible. Toutefois, les plus-values et dividendes continuent de s'accumuler en franchise d'impôt sur le revenu. L'investisseur peut envisager un PEA-PME s'il n'en dispose pas encore, ou orienter ses flux vers d'autres supports comme l'assurance-vie pour diversifier.
Exemple fictif : un investisseur atteint le plafond de 150 000 €. Les 10 000 € de dividendes perçus et réinvestis continuent de croître à l'abri de l'impôt sur le revenu.
Avantages fiscaux du PEA
Après cinq ans de détention, les gains (plus-values, dividendes) sont exonérés d'impôt sur le revenu. Toutefois, les prélèvements sociaux (CSG (Contribution Sociale Généralisée), CRDS...) restent dus. Cette exonération incite à conserver le PEA sur le long terme. Après huit ans, les retraits partiels sont possibles sans clôture du plan.
Exemple fictif : un PEA de 100 000 € génère 20 000 € de plus-value sur 6 ans. Ces gains sont exonérés d'impôt sur le revenu mais soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %).
Comparaison entre PEA classique et PEA-PME
Le PEA classique vise l'ensemble des actions européennes, tandis que le PEA-PME est centré sur les entreprises de taille moyenne ou intermédiaire. Ils partagent la même fiscalité et les mêmes conditions d'ancienneté.
Exemple fictif : un investisseur utilise son PEA classique pour détenir des actions de grandes sociétés cotées et son PEA-PME pour financer des PME innovantes.
#Bon à savoir :
Investir dans des actifs non éligibles ou résider hors de France peut entraîner une clôture anticipée et des conséquences fiscales.
Fonctionnement et plafonds du PEA jeune
Réservé aux 18-25 ans rattachés fiscalement, le PEA jeune est plafonné à 20 000 euros. Il permet de se familiariser avec l'investissement tout en préservant les droits futurs sur un PEA classique. Les conditions fiscales sont similaires.
Exemple fictif : un étudiant verse 2 000 € par an pendant 5 ans. Il dispose ainsi de 10 000 €, plus les gains capitalisés, en franchise d'impôt sur le revenu.
Conséquences des retraits sur le PEA
Tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan et l'imposition des gains. Entre 5 et 8 ans, les retraits partiels sont possibles sans fermer le plan. Passé 8 ans, il est toujours possible d'effectuer des retraits, et le plan reste actif.
Exemple fictif : un retrait de 15 000 € après 4 ans sur un PEA entraîne sa fermeture et l'imposition de 3 000 € de plus-values.
Diversification de portefeuille avec le PEA
Le PEA permet d'accéder à un large univers de titres européens : actions, ETF, OPCVM... Cette diversification répartit les risques et peut être complétée par d'autres produits hors PEA selon les objectifs.
Exemple fictif : un PEA composé de 50 % d'ETF régionaux, 30 % d'actions individuelles et 20 % de fonds sectoriels permet de mieux résister aux fluctuations d'un seul secteur.
#Bon à savoir :
Le PEA n'offre pas les mêmes avantages successoraux que l'assurance-vie.
Conditions pour ouvrir un PEA en France
Le PEA est réservé aux personnes majeures, résidentes fiscales en France. Il est limité à un plan par contribuable, sauf pour le PEA jeune. L'ouverture se fait auprès d'une banque ou d'un courtier.
Comparaison du PEA avec d'autres produits d'épargne
Le PEA se distingue par sa fiscalité favorable sur les actions européennes. L'assurance-vie, plus souple et diversifiée, reste une alternative pour d'autres classes d'actifs. Les deux sont complémentaires.
Exemple fictif : un investisseur utilise son PEA pour les actions européennes et son assurance-vie pour des fonds obligataires ou immobiliers.
#Bon à savoir :
Une personne résidant fiscalement hors de France ne peut pas ouvrir ou continuer à alimenter un PEA.
Restrictions sur les actifs éligibles dans un PEA
Le PEA n'autorise que les titres européens : actions, parts de SICAV, ETF, OPCVM. Les titres non conformes peuvent entraîner une remise en cause du plan.
Transfert de PEA entre banques
Le transfert d'un PEA est possible sans perte de l'antériorité fiscale. Toutefois, des frais sont souvent appliqués et les opérations peuvent être suspendues temporairement pendant la procédure.
Exemple fictif : un transfert vers une autre banque coûte 150 € de frais et bloque les transactions pendant 3 semaines.
#Bon à savoir :
Il est recommandé de vérifier l'éligibilité d'un actif avant de l'intégrer dans le PEA.
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