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L’an dernier, le Cac 40 a fait un bond de 26,4 % alors que cet indice avait perdu 11 % un an plus tôt. Le point sur les évolutions géographiques et sectorielles.

13 janvier 2020

Michel Lemosof

Les années se suivent et ne se ressemblent pas ! L’an dernier, par exemple, le Cac 40 a fait un bond de 26,4 % alors que cet indice avait perdu 11 % un an plus tôt. Le point sur les évolutions géographiques et sectorielles. Avec un focus sur les gagnants et les perdants à la Bourse de Paris.

Dow Jones au plus haut historique, à 28.538 points, Cac 40 renouant avec son niveau d’il y a douze ans, à 5.978 points, rien n’a semblé l’an dernier stopper la hausse ! La quasi-totalité des classes d’actifs a progressé, ce qui se vérifie rarement dans l’histoire financière. Au total, l’enrichissement annuel des actionnaires sur les marchés mondiaux d’actions a été de 24 %.

Le Cac 40 s’est octroyé 26,4 % (du jamais vu depuis vingt ans) et, dividendes réinvestis (plus de 50 milliards d’euros), l’indice phare de la Bourse de Paris s’est adjugé 29,2 %. Le Cac Mid & Small des moyennes et petites valeurs a gagné 19 %. Le Dow Jones a continué sur sa lancé, avec un gain de 22,3 %. Le Nasdaq des valeurs technologiques américaines a fait mieux : + 35,2 % ! Le Nikkei 225 des valeurs japonaises, lui, a vu sa valeur augmenter de 18,2 %.

Bourse de Paris : les gagnants et les perdants de la saison 2019

Parallèlement, le prix baril de pétrole (Brent) s’est accru de 22,4 %, tandis que l’once d’or s’est appréciée de 18,6 %. Les taux d’intérêt à long terme se sont tous repliés (permettant aux porteurs d’obligations qui détenaient des titres assortis de meilleurs rendements de réaliser une plus-value) : 0,12 % de rendement pour l’obligation française de référence à dix ans, contre 0,78 % fin 2018 ; – 0,18 % pour le Bund allemand de même maturité, contre 0,40 % ; 1,90 % pour leur homologue américain (Treasury Bond), contre 2,91 %.

En termes de secteurs en France, les biens de consommation (+ 33,2 %), l’industrie (+ 33,1 %) et la technologie (+ 31,9 %) ont devancé les sociétés financières (+ 23,9 %), la santé (+ 20,9 %), les services aux consommateurs (+ 16,9 %), les matériaux de base (+ 15,8 %), l’énergie (+ 7,6 %), les services aux collectivités (+ 0,8 %) et les télécommunications (– 1,8 %). S’agissant des valeurs qui composent le SBF 120, CGG (+ 150,4 %), Virbac (+ 107,8 %) et Altran Technologies (+ 102,1 %) se sont distinguées, devant Ingenico Group (+ 95,4 %), STMicroelectronics (+ 92 %), Soitec (+ 85,2 %), DBV Technologies (+ 85 %), Nexans (+ 78,8 %), Sopra Steria Group (+ 77,9 %), Vallourec (+ 73 %), Sartorius Stedim (+ 69,1 %) et LVMH (+ 60,4 %). Les valeurs les moins bien classées ont été Tarkett (– 17,8 %), Publicis Groupe (– 19,4 %), Maisons du Monde (– 22,4 %), Renault (– 22,7 %), Eramet (– 24 %), SES (– 25,2 %), EDF (– 28,1 %), Ipsen (– 30 %), Bic (– 30,5 %) et Europcar Mobility (– 44,9 %).

Enfin, il faut souligner que l’introduction en Bourse de La Française des Jeux, la plus grosse depuis celle d’Amundi en 2015, s’est traduite par un succès, avec un montant de capitaux levés de plus de 1,8 milliard d’euros. Entre le 21 octobre et le 31 décembre, les souscripteurs concernés (plus de 500.000 particuliers au départ) ont engrangé un gain de 19,7 %.

Crédit photo : Getty images

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