1. Faire preuve de patience
Ne pas être pressé est la première règle à respecter. Le cours d’une action reflète la croissance bénéficiaire de la société émettrice, ce qui ne relève pas de la génération spontanée ! Donc, ne jamais mettre en Bourse l’argent dont vous pourriez avoir besoin à échéance rapprochée. L’horizon de placement minimal recommandé est habituellement de cinq ans.
2. Définir son objectif
Que vous vous préoccupiez de l’avenir de vos proches, de la préparation de la retraite, du financement d’un projet ou de la transmission d’un capital, il est important de savoir quand vous souhaitez débloquer tout ou partie de votre épargne. Plus le terme est éloigné, plus vous pouvez prendre de risque. Il peut être conseillé de soustraire son âge de 100 pour trouver le bon pourcentage d’actions. Ainsi, si vous avez 40 ans, vous pouvez avoir 60 % d’actions, le solde étant placé en obligations, monétaire, immobilier ou or. Certains préféreront les revenus (valeurs de rendement), d’autres les plus-values (valeurs de croissance), etc.
3. Sélectionner les dispositifs adéquats
Il convient de choisir une ou plusieurs enveloppes fiscales pour y loger vos économies. Les principales sont le compte d’instruments financiers, le PEA, l’assurance-vie en unités de compte, le plan d’épargne entreprise et le nouveau plan d’épargne retraite. Pour lisser les prix de revient et tirer le meilleur parti des évolutions boursières, rien ne vaut l’investissement régulier, avec une épargne programmée chaque mois, trimestre, semestre ou année, en mettant par exemple de côté 10 % de ses disponibilités.
4. S’informer
D’aucuns prétendent que tirer aux fléchettes sur une cote donne des résultats ! Mais il est préférable de vous renseigner avant d’acheter. Les médias spécialisés, comme les sites Internet des émetteurs et des sociétés de gestion, fournissent beaucoup d’informations. Attention ! Ne jamais se porter acquéreur de titres ou de parts de fonds si vous ne comprenez pas bien de quoi il s’agit.
5. Diversifier ses investissements
La répartition de ses avoirs, par classe d’actifs, profil de société (défensive, cyclique…), capitalisation boursière et spécialité (géographique ou sectorielle), permet d’optimiser le couple rentabilité/risque. Si vous gérez vous-même un portefeuille, il faut au minimum une dizaine de lignes, d’un montant unitaire d’au moins 1.500 €. Dans l’univers de la gestion collective, ce sont des professionnels qui se chargent de la diversification et des arbitrages. Les fonds indiciels cotés (ETF) permettent eux aussi de s’exposer à un marché à partir de quelques dizaines d’euros.
Selon l’Autorité des marchés financiers, 2,5 millions de Français s’intéressent à la Bourse, soit 2,5 plus qu’il y a deux ans, avec un rajeunissement général sous les 50 ans. Pour mémoire, depuis sa création, fin 1987, le Cac 40 a vu sa valeur multipliée par plus de 7 et, dividendes réinvestis, par 15,5 (soit une progression annualisée sur trente-trois ans de 8,66 % !).
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