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Fin juin, selon Six Financial Information France, les encours de la gestion collective tricolore rassemblaient 805,4 milliards d’euros.

17 août 2016

Michel Lemosof

Par rapport au premier trimestre, le marché des organismes de placement collectif enregistre une baisse de 0,8 %, soit 6,9 milliards d’euros de moins.

Les résultats trimestriels des gestions obligataires sont positifs, « étoffant » encore un peu plus les scores précédents. Les portefeuilles profitent de la réduction des rendements des emprunts d’État, accélérée par le « flight to quality » post-Brexit. Les performances vont de + 0,9 % pour le compartiment obligations euro à + 3,9 % pour le compartiment pays émergents, en passant par un score de + 1,3 % pour le compartiment haut rendement.

Du côté des actions, les résultats sont « hétérogènes ». Avec un recul de 6 % en juin, les fonds spécialisés sur l’Europe accusent une baisse trimestrielle de 2,3 %. Les gestions de valeurs nord-américaines (+ 3,4 %), asiatiques (+ 3,3 %) ou émergentes (+ 3,3 %) offrent des résultats « plus intéressants ». Dans le segment monétaire, les gestions pouvant « se targuer » de délivrer des rendements positifs sont de plus en plus rares.

« Un peu plus de neuf fonds sur dix de la catégorie trésorerie court terme affichent une valeur liquidative en repli sur le trimestre, font observer les experts de Six Financial Information France. La proportion atteint désormais un fonds sur deux en catégorie trésorerie (longue). Le segment obligataire euro très court terme, où certains portefeuilles ont le statut d’équivalent cash, offre encore des opportunités : moins de trois fonds sur dix délivrent une performance négative. »

Le monétaire toujours n° 1

Toutes classes d’actifs confondues, l’effet marché (dû aux variations des prix des actifs) s’est traduit par un gain de 477 millions d’euros de fin mars à fin juin. En ce qui concerne la collecte nette, la seconde moitié du semestre écoulé aura été favorable à un retour des flux d’achat vers les obligations. Le compartiment actions aura surtout été animé par des arbitrages « géographiques ».

Les fonds de valeurs des marchés émergents (924 millions d’euros d’entrées) ont profité de ces opérations, au détriment des fonds de valeurs européennes (1,2 milliard d’euros de sorties). Les SICAV et fonds obligataires ont collecté plus de 2,4 milliards d’euros en trois mois (dont plus de 900 millions pour Carmignac Gestion). Les SICAV et fonds actions ont subi des demandes de rachat à hauteur de 665 millions d’euros.

La classe monétaire a fait l’objet de 6,4 milliards de retraits nets. Avec un encours de 292,6 milliards d’euros, elle affiche une diminution de 1,9 % au deuxième trimestre. Le segment a crû de 4,5 % en six mois. Malgré des rendements négatifs ou proches de zéro, il reste le plus important de l’industrie de la gestion collective tricolore, avec 36,3 % de part de marché, loin devant les catégories actions (25,3 %) et les catégories obligations (14,3 %).

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