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Selon les stratégistes, la prise de risque devrait à nouveau être récompensée cette année, notamment dans le cadre d’une gestion active.

11 janvier 2020

Michel Lemosof

Selon les stratégistes, la prise de risque devrait à nouveau être récompensée cette année, notamment dans le cadre d’une gestion active. Avec, en outre, une place de choix accordée à l’investissement socialement responsable, devenu le principal moteur de sélection des titres pour les gérants d’actifs.

Bien que l’économie mondiale ralentisse, écrit dans une synthèse Guilhem Savry, responsable de la recherche économique chez Unigestion, nous ne pensons pas qu’une récession pointe à l’horizon.

Chez BFT Investment Managers, Laurent Gonon, directeur des gestions, précise, dans un commentaire, "que la croissance devrait se stabiliser autour de 3 %" et "que le soutien des banques centrales et la faiblesse de l’inflation plaident en faveur des actifs risqués".

François-Xavier Chauchat, l’un des responsables de Dorval AM, estime, dans Dorval’s Macro, que "les actions restent l’actif le moins cher comparé aux obligations, au private equity [non-coté] et à l’immobilier". Dans son Point mensuel, Jean-Marie Mercadal, directeur d’OFI AM en charge des gestions, affirme qu’elles sont "incontournables".

Cap sur l’Europe

Sur le site de Fidelity, Romain Boscher, directeur de la gestion actions, explique :

Nous sommes polarisés sur les bénéfices, qui représentent la majeure partie de l’évolution des cours des actions à moyen terme.

Pour Xavier d’Ornellas, associé chez Amplegest, coauteur de Perspectives économiques, les marchés évolueront comme les profits des sociétés, de 5 % à 10 %. Les professionnels tablent, par ailleurs, sur la poursuite du retour des capitaux vers les actions, ce dont devraient tirer parti les petites capitalisations, en retard par rapport aux grandes.

Dans un récent exposé, James McCann, senior global economist chez Aberdeen Standard Investments, fait observer que :

le changement climatique et les bouleversements technologiques (5G, intelligence artificielle…) devraient conditionner l’orientation des marchés.

Dans sa Stratégie d’investissement, Gaëlle Malléjac, directrice chez Groupama AM, dit croire aux infrastructures, aux activités de niche (cloud…), aux sociétés peu sensibles aux disruptions (santé…) ou exposées aux marchés émergents.

Les experts de Lyxor AM ont déclaré à la presse fin 2019 que les actions européennes pourraient en 2020 combler une partie du fossé qui les sépare des actions américaines, "après une décennie de sous-performance relative". Lors d’une autre conférence, Catherine Garrigues, directrice actions Europe chez Allianz Global Investors, a attiré l’attention sur les services aux collectivités et les banques, deux secteurs qui distribuent de beaux dividendes (de 4 % à 6 %).

Dans les portefeuilles diversifiés, qui comprennent de 25 % à 75 % d’actions (selon les profils), la plupart des gérants privilégient aussi les obligations d’entreprises à haut rendement, les emprunts d’Etat en euros de pays "périphériques" (comme l’Italie) et la dette émergente en dollars, sans oublier une poche d’au moins 10 % de cash (pour saisir des opportunités). A chacun son allocation !

Crédit photo : Getty images

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