Pourquoi nettoyer son portefeuille boursier en fin d’année boursière ?

Dans la vraie vie, il y a le ménage de printemps. En bourse, il existe aussi un ménage de fin d’année qui consiste à procéder à des vendus-achetés en vue d’optimiser sa fiscalité.
En fin d’année, il peut être intéressant de céder ses titres avant de les racheter aussitôt. Cette opération, appelée vendu-acheté, obéit à un fonctionnement spécifique et est intéressante uniquement sur le compte-titres ordinaire. On vous en dit plus.
Procéder à des vendus-achetés
C’est une technique que certains investisseurs appliquent systématiquement vers la fin du mois de décembre : le vendu-acheté. Mais de quoi s’agit-il ? Admettons que vous déteniez en portefeuille une action en moins-values. Cette ligne accuse de fortes pertes pour l’année en cours, mais vous anticipez un retournement de tendance pour l’année prochaine. Il peut alors être intéressant de céder cette action afin de matérialiser la moins-value, et de la racheter dans un laps de temps très court afin de continuer de la détenir en portefeuille et, ainsi, profiter de l’embellie sur le titre que vous espérez.
Cette moins-value n’est plus latente. Vous l’avez concrétisée par une perte. Vous allez donc pouvoir l’imputer sur des plus-values constatées au cours de la même année et, ainsi, diminuer le montant dû au titre de l’impôt sur le revenu.
Attention, vos ordres doivent être passés au plus tard le lundi 24 décembre avant 14 heures. Cet horaire correspond en effet à l’heure exceptionnelle de clôture de la Bourse de Paris. Tout ordre passé le jour suivant serait comptabilisé l’année suivante.
Une opération intéressante sur le compte-titres
Autre point à savoir : le vendu-acheté n’a d’intérêt que si vous le pratiquez au travers d’un compte-titres ordinaire. Si vous détenez vos titres dans un plan d’épargne en actions (PEA) ou un contrat d’assurance-vie, l’effet sera nul car les règles fiscales diffèrent. La fiscalité ne s’applique pas chaque année mais au moment des retraits, selon un modus operandi propre à chaque produit.
Le PEA, l’autre option pour optimiser sa fiscalité
Envie de vous simplifier la vie tout en bénéficiant d’une fiscalité douce ? Le PEA est peut-être votre meilleur ami pour l’investissement boursier. Il ouvre droit à de nombreux avantages fiscaux :
Une exonération totale d’impôt sur le revenu après 5 années de détention
Une absence de fiscalité sur les dividendes et plus-values générés par les placements effectués dans le cadre du PEA et réinvestis dans le plan.
Tout retrait en-deçà de 5 ans entraîne la clôture du plan. Le gain net réalisé depuis l'ouverture du plan est imposé au taux de 12,8 %, soit le taux de l’impôt sur le revenu contenu dans la flat tax (sauf si vous optez pour une imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu).
Dans tous les cas, les prélèvements sociaux au taux de 17,2 % s’appliquent.
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