UBS estime qu’il existe encore du potentiel sur les actions en 2025
Selon la banque suisse UBS, l'indice phare américain – le S&P 500 – pourrait encore progresser d'ici à la fin 2025 compte tenu du dynamisme de l'économie américaine, mais aussi de la baisse des taux d'intérêt et des avancées de l'intelligence artificielle (IA).
Si vous ne deviez retenir que 2 infos :
👉 Malgré la hausse des droits de douane, les États-Unis devraient afficher une solide performance économique.
👉 Une hausse du S&P 500 est attendue par les experts d’UBS en 2025.
Un avant et un après présidence Trump
Le deuxième mandat de Donald Trump à la tête de la Maison blanche fait figure de game changer. Selon les experts d’UBS, « une présidence Trump est vouée à remodeler le paysage économique et géopolitique américain. »
UBS identifie, en particulier, deux grands changements de paradigme :
D’une part, la hausse des tarifs douaniers. L’augmentation des droits de douane pourrait venir perturber les échanges commerciaux, peser sur la consommation intérieure américaine et nourrir l’inflation. « Un choc de tarifs douaniers pourrait déclencher un scénario baissier stagflationniste. », prévient donc UBS.
D’autre part, le retour aux négociations commerciales. Les négociations des États-Unis avec leurs partenaires commerciaux pourraient intervenir dans un second temps et venir atténuer, voire supprimer, les effets de la hausse des tarifs douaniers. Si cette hypothèse se vérifie, ce serait un scénario positif pour les marchés.
Vers un bond du S&P 500 ?
Les spécialistes d’UBS listent également d’autres facteurs positifs pour les marchés, comme les réductions d’impôt ou la dérégulation économique. Les gains de productivité permis par l’IA devraient également contribuer à entretenir la croissance américaine.
Autant de raisons qui permettent à UBS de formuler un pronostic pour la tendance de l’indice phare américain : « Dans son scénario de base, le CIO [le Chief Investment Office d’UBS, ndlr] estime que le S&P 500 pourrait atteindre 6600 d’ici la fin 2025 grâce à la solidité de la croissance américaine, à la baisse des taux d’intérêt et aux avancées dans l’intelligence artificielle (IA). »
Ralentissement des concurrents économiques des États-Unis
Si les États-Unis devraient tirer leur épingle du jeu sur un plan économique l’an prochain, UBS estime parallèlement que les concurrents des USA devraient s’essouffler. La banque suisse anticipe un ralentissement de la croissance chinoise, « les mesures de relance budgétaire réactives étant peu susceptibles de compenser totalement l’impact des droits de douane et des difficultés structurelles ». L’Europe devrait également afficher une croissance modérée, même si certains pays comme la Suisse, l’Espagne ou le Royaume-Uni pourraient surperformer. UBS est également positive sur l’Inde.
Forte de ces constats, la banque UBS liste plusieurs pistes d’investissement. « Les États-Unis sont un marché à privilégier, tandis qu’une exposition diversifiée à l’Asie hors Japon pourrait être un moyen efficace de capter le potentiel haussier de la région tout en gérant les risques. », peut-on lire dans sa publication. En Europe, les investisseurs sont invités à privilégier les petites et moyennes capitalisations de la zone euro, ainsi que les actions suisses de qualité.