Quand prendre ses plus-values en bourse ?

Lorsque vous achetez un titre sur un marché financier, vous avez un prix de revient. Le prix de revient correspond au prix auquel vous avez saisi votre ordre d’achat, auquel s’ajoutent les frais de courtage prélevés par votre intermédiaire financier. 

C’est quoi, une plus-value en bourse ? 

La plus-value correspond à la différence entre le prix auquel vous revendez ce titre et le prix de revient (ou prix d’achat). En fonction de l’enveloppe à travers laquelle vous avez investi (compte-titres ordinaire, PEA…), cette plus-value peut être imposée à l’impôt sur le revenu et/ou aux prélèvements sociaux. 

Constater une plus-value ne suffit pas à prendre la décision de vendre. Prendre ses bénéfices trop tôt, c’est prendre le risque de manquer une partie de la hausse d’un titre financier. Revendre trop tard, c’est aussi s’exposer à une baisse du cours de ce titre. Un dilemme que connaissent bon nombre d’investisseurs boursiers. 

À chacun son objectif de rendement 

Bien entendu, il est possible de consulter les objectifs de cours publiés par les analystes financiers ou la presse spécialisée afin de se donner des points de repère. Cependant, toutes les valeurs ne sont pas couvertes par ce type d’analyse. De plus, il existe toujours une marge d’erreur dans la mesure où l’avenir ne peut pas être prédit avec précision.  

C’est pourquoi le plus simple est, parfois, se fixer une règle fixe et immuable. A chacun de déterminer quand il est judicieux de prendre ses plus-values : +10 %, +20 %, +25 %... Si vous avez dépassé le seuil de plus-value que vous avez préalablement déterminé mais estimez, à partir de vos connaissances et de vos diverses sources d’information, qu’il existe encore un potentiel à la hausse, vous pouvez revendre une partie de votre position seulement. 

Attention à l’équilibre de votre portefeuille ! 

Cependant, il est important de rééquilibrer périodiquement son portefeuille. Si vous avez construit un portefeuille diversifié, comprenant par exemple à la fois des valeurs de croissance et des valeurs défensives, toutes vos actions ne progresseront pas au même rythme en fonction du cycle économique.

L’idée est donc de prendre une partie de ses plus-values et réduire dans le même temps sa pondération.