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Les notions de correction, bear market ou krach renvoient pourtant à des réalités bien identifiées dans la tête des investisseurs. Précisions.

09 novembre 2021

La Rédaction

Les fluctuations des cours de bourse sont inhérentes au fonctionnement des marchés financiers. Souvent, les analystes considèrent même qu’il est sain pour une valeur – ou un indice tout entier – de "corriger" après une progression importante. Mais jusqu’à quel point faut-il attendre pour que la simple correction se transforme en bear market voire en krach boursier ?

Bon à savoir

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La correction : une baisse comprise entre 10% et 20%

En règle générale, on considère qu’une baisse des marchés boursiers comprise entre 10% et 20% est une simple correction. Elle n’est pas nécessairement annonciatrice d’un krach boursier. Une correction ne relève pas non plus nécessairement d’un mouvement général. Elle peut se concentrer sur un titre, un secteur, un pays voire l’ensemble des marchés mondiaux.

Une publication des résultats trimestriels sanctionnée par les investisseurs, une hausse imprévue des coûts de l’énergie, des tensions géopolitiques entre deux pays, une évolution de la politique monétaire : les facteurs qui sont à l’origine d’une correction boursière peuvent être aussi multiples que variés. Et toutes les actions ne sont pas impactées de la même manière. Une réduction de la politique monétaire expansive des banques centrales peut par exemple entraîner – sans que cela soit systématique – une correction des valeurs liés à la technologie ou l’environnement. Une poussée de l’inflation peut conduire à une correction des entreprises dépourvues de pouvoir de fixation des prix (pricing power) et peinant à répercuter leurs hausses de coûts dans les prix finaux.

Bear market : une baisse de plus de 20%

Dans le monde très imagé de la bourse, on oppose fréquemment l’investisseur haussier (bull ou taureau) à l’investisseur baissier (bear ou ours). Ces deux visions, aux antipodes l’une de l’autre, correspondent à deux visions différentes du marché et de ses perspectives. Lorsque le marché connaît une baisse marquée, de l’ordre de plus de 20%, on dit qu’il bascule en territoire bear.

Si, là encore, il n’existe pas de définition scientifique du "marché ours", on considère que cette baisse prononcée doit se mesurer sur une période de deux mois environ.

Krach boursier : une chute soudaine et immédiate des marchés

Lorsque cette chute supérieure à 20% se produit en un laps de temps très réduit, on parle alors de krach boursier. L’expression – parfois galvaudée – correspond ainsi à une chute soudaine et immédiate des marchés. Le krach boursier le plus connu est, bien entendu, celui de 1929. Entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929, la bourse de Wall Street s’est littéralement effondrée. Mais ce n’est pas le seul krach de l’Histoire ! On pourrait également citer la crise des bulbes, aux Pays-Bas, en 1637 ou bien encore le krach d’octobre 1987, l’explosion de la bulle internet en mars 2000 ou la crise des subprimes en 2008.

Crédit photo : Getty images

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